Quelle déclaration que celle-là ! Pendant des milliers d’années, il n’y avait eu que de faibles et incertaines lueurs d’espoir concernant la résurrection du corps et son état futur. Cependant, quand Christ est venu, le mystère a été levé. On a découvert alors que ce corps mortel, même déjà décomposé et tombé en poussière, sera remodelé et reconstruit en un “corps de gloire” comme celui de Christ (Philippiens 3. 21), incorruptible et immortel (1 Corinthiens 15. 53). Dieu a révélé ce dont l’esprit humain, dans son imagination la plus élevée, n’aurait jamais pu rêver. Notre Seigneur Jésus nous donne, dans sa propre résurrection, la garantie de notre résurrection. Il est les premiers fruits de la moisson immortelle encore à venir (v. 20-23).

Dans le cas de chacun des enfants de Dieu, la mort est dépouillée de son “aiguillon” (voir v. 55), parce que la poussière précieuse de son corps a été rachetée. Au jour où Dieu rassemblera son “trésor particulier” (Malachie 3. 17), cette poussière sera façonnée en la ressemblance du corps glorifié du Sauveur. Jésus lui-même reviendra, non pas comme autrefois, dans l’humiliation et souffrant au milieu des peines, mais avec gloire, pour nous prendre au ciel avec lui pour toujours, nous tous ses rachetés (1 Thessaloniciens 4. 14-17).

Chrétien affligé et endeuillé, peut-être pleurez-vous avec amertume ceux de vos bien-aimés qui sont morts, mais réjouissez-vous à travers vos larmes : nous ne sommes pas “affligés comme les autres qui n’ont pas d’espérance” (v. 13). Comme nous le lisons, notre Seigneur “a annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité par l’évangile” (2 Timothée 1. 10). Alors que vous vous trouvez dans la chambre mortuaire, ou au bord de la tombe, souvenez-vous que cette même poussière vivra, dans l’éternité, en louant son Dieu sauveur !