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Le Seigneur est proche

Voici une voix qui venait des cieux : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir.
Matthieu 3. 17
Le plaisir de l’Éternel (2)
Dans l’Homme parfait

En regardant en arrière, nous voyons Jésus, dans son merveilleux sentier à travers le monde, Homme au milieu des hommes, en qui Dieu trouvait son plaisir. Nous l’entendons dire à propos du Père : “Je fais toujours ce qui lui est agréable” (Jean 8. 29). Au milieu d’un monde de pécheurs, qui pouvait prononcer ces paroles, sinon Celui qui est une Personne divine en même temps qu’un Homme parfait ?

D’autres pourraient dire : Nous désirons faire ce qui plaît à Dieu – mais le Fils seul pouvait dire : “Je fais toujours ce qui lui est agréable”. Celui qui parle ainsi doit être, soit le Fils de Dieu, soit un imposteur. Cela, les Juifs le comprenaient clairement ; mais, hélas, comme ils refusaient de reconnaître Jésus comme une Personne divine, ils étaient résolus à le qualifier d’imposteur. Ils disaient : “Il a un démon” – puis “ils prirent des pierres pour le lapider” (Jean 10. 20, 31). La foi, cependant, se réjouit de reconnaître sa gloire : elle voit en lui “la Parole” faite “chair”, “une gloire comme d’un Fils unique de la part du Père” (Jean 1. 14).

En suivant les traces de sa marche sur la terre, nous voyons enfin un homme selon le cœur de Dieu. Les hommes cherchent leur propre gloire ; Lui cherchait seulement celle de son Père. Les hommes font leur propre volonté ; la volonté de son Père était le seul but de Jésus.

Pensez à Celui qui, pendant les 33 années de son passage sur la terre, n’a jamais fait une seule chose pour se servir lui-même, pour s’épargner ou pour s’élever. À chaque moment de sa vie, il était, faisait, disait, pensait, et ressentait exactement comme Dieu voulait qu’il le fasse. Si cette Personne bénie pouvait dire en vérité : “Je fais toujours ce qui lui est agréable”, le Père pouvait, avec délices, justifier de telles paroles. En effet, après ces 30 années dans l’ombre à Nazareth, les cieux se sont ouverts sur lui et la voix du Père s’est fait entendre : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir”. Et au bout des trois ans et demi de service que Jésus a ensuite accomplis, le Père qui l’avait envoyé a pu répéter les mêmes paroles de profonde satisfaction “sur la sainte montagne” où, transfiguré, il a reçu “honneur et gloire” de sa part (2 Pierre 1. 17, 18).

H. Smith

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