Trois grandes vérités ressortent clairement dans ce passage du livre du prophète Ésaïe ; il nous révèle :

– que Dieu a trouvé son plaisir ;

– que le plaisir de l’Éternel prospérera ;

– que son plaisir prospérera dans la main d’une Personne : le Seigneur Jésus Christ.

Dès le début de l’histoire du monde, Dieu a trouvé son plaisir dans ce qu’il a créé (voir Genèse 1. 31), mais ce plaisir de Dieu n’a pas prospéré dans la main des hommes. Toutes choses ont été créées pour le plaisir de Dieu ; mais le péché a gâté la belle création. En Noé, Dieu a établi un gouvernement pour contenir le mal dans le monde ; mais aussitôt le plaisir de Dieu a été troublé, car celui qui avait été placé pour gouverner les autres n’a pas su se gouverner lui-même (Genèse 9).

La Loi a été donnée pour régler la conduite de l’homme envers Dieu et envers son prochain, mais dès le début l’homme a brisé la Loi avec le veau d’or (Exode 32). Dieu a établi un ordre de sacrificateurs pour qu’ils intercèdent auprès de lui en faveur de l’homme coupable ; et aussitôt, les sacrificateurs ont manqué en offrant un mauvais encens. Dieu a institué la royauté, et les rois ont poussé le peuple à l’idolâtrie. Pour ramener son peuple à lui, Dieu a envoyé des prophètes, et les fils d’Israël les ont lapidés.

Il a placé le gouvernement du monde dans les mains des Gentils (les nations non juives), et ceux-ci ont usé de leur pouvoir pour s’élever eux-mêmes. À la fin, Dieu a envoyé son Fils, et les rois de la terre avec les chefs des Juifs ont tenu conseil ensemble contre le Seigneur et contre son Oint (Psaume 2. 2 ; Actes 4. 26). Ils ont cloué le Messie sur la croix.

Ainsi, manifestement, le plaisir de l’Éternel n’a pas prospéré dans la main des hommes. Néanmoins, les paroles du prophète Ésaïe demeurent dans toute la force de leur inspiration : “le plaisir de l’Éternel prospérera”, et ce sera dans la main d’un Homme, Christ.