Le Seigneur est proche
Ce beau passage de l’Ancien Testament a été écrit lorsque le peuple d’Israël était encore sous la Loi et s’était montré coupable de péché, de transgression et d’iniquité. On peut avoir de l’indulgence pour le péché quand il y a de l’ignorance, mais la transgression, c’est la violation d’une loi prescrite, et l’iniquité, c’est la détermination orgueilleuse d’imposer sa propre volonté contre le Dieu vivant. Les fils d’Israël avaient été coupables de tout cela. Ils ne pouvaient certainement pas trouver du secours en faisant appel à la Loi, car elle est aussi dure que la pierre sur laquelle elle a été écrite. Elle condamne les péchés, quels qu’il soient, ce qui entraîne la peine d’un jugement terrible.
Comment est-il possible, alors, que ce verset de Michée 7 ait pu être écrit pendant cette période où les croyants étaient encore sous la Loi ? – La seule réponse, c’est que le Saint Esprit – qui conduisait Michée – anticipait déjà la valeur merveilleuse du sacrifice de Christ sur la croix, qui seul pouvait poser une base satisfaisante pour le pardon. Quel puissant encouragement ce devait être pour ceux qui lisaient ces mots,
Remarquons ces paroles : “Qui est un Dieu comme toi… ?”. Les hommes ne pensent pas, habituellement, à pardonner des crimes commis contre eux-mêmes ou leur famille, mais le grand Dieu des cieux et de la terre a donné son propre Fils pour qu’il porte le jugement que méritaient ses ennemis. “Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur” (Romains 6. 23). Dieu a donné son Fils bien-aimé pour qu’il paie le châtiment pour nos péchés, et maintenant il pardonne à toute personne qui vient au Sauveur.