Le Seigneur est proche
Dans l’Évangile de Luc, il est simplement dit que les disciples verraient “le royaume de Dieu” avant de mourir (9. 27), non pas sa venue comme en Matthieu (16. 28), ou sa puissance comme en Marc (9. 1). Luc présente le Seigneur, le Roi, comme un homme dépendant de Dieu.
Seul cet évangile nous dit que Jésus monta sur la montagne “pour prier”.
C’est uniquement dans ce passage de Luc qu’il est dit que les disciples “étaient accablés de sommeil” et que, “quand ils furent réveillés, ils virent sa gloire” (v. 32). Ils ont le privilège, et nous avec eux, d’entendre Moïse et Élie, “apparaissant en gloire”, dans de saintes communications avec Jésus concernant “sa mort [littéralement en grec : son exode, sa sortie]” (v. 31). Car c’est à travers la mort de la croix que le sentier de l’Homme dépendant sort de ce monde et conduit à la gloire : “Jésus, sachant que son heure était venue pour passer de ce monde au Père…” (Jean 13. 1).
Tous ceux qui ont cru au Seigneur Jésus le suivront sur ce sentier : les croyants, ceux qui se sont endormis en entrant dans la mort (figurés par Moïse), comme ceux qui seront encore vivants à sa venue (vus en Élie). Après avoir été ressuscités ou transmués, ils seront retirés de la terre et enlevés dans le ciel pour rencontrer le Seigneur dans sa gloire. Ainsi ces deux hommes sont des précurseurs bénis de notre part “avec lui” (v. 30).
Ce sentier de dépendance est aussi un modèle pour nous :