Pour illustrer sa fidélité et son amour invariables envers les siens, le Seigneur choisit parfois les choses les plus stables et permanentes du monde matériel, par exemple les montagnes (Psaume 125. 2). Mais dans ce verset de Jean 14, il s’appuie sur sa propre nature éternelle, en disant : “Parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez”.

Amis croyants, soyez encouragés pas cette parole de Jésus – votre Sauveur est vivant, et c’est la garantie que, vous aussi, vous vivrez éternellement. Sa vie est tout ce qu’il y a entre nous et la ruine éternelle, mais avec sa promesse que notre sécurité est intouchable !

Votre vie est-elle maintenant “cachée avec le Christ en Dieu” (Colossiens 3. 3) ? Connaissez-vous la bénédiction d’une union vitale et vivante avec le Sauveur qui donne la vie ? Pouvez-vous dire, avec une confiance humble et joyeuse, comme le faisait Paul : “Je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi” (Galates 2. 20) ?

Jésus est vivant ! C’est la parole la plus heureuse qu’une âme perdue puisse entendre. Job s’en réjouissait déjà, il y a environ 4 000 ans, quand il disait : “Je sais que mon rédempteur est vivant” (Job 19. 25) !

Le chapitre 8 de l’Épître aux Romains commence avec cette assurance : “Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus”, et il se termine en assurant encore que rien ni personne “ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur” (v. 39). Pourquoi pas de séparation ? – Parce que la vie du croyant est liée à celle de son adorable Chef et Garant. Ainsi, avant que la vie spirituelle du vrai croyant puisse être détruite, la toute-puissance devrait d’abord devenir faiblesse, et l’immutabilité devrait aussi devenir variable.

Nous pouvons nous attacher fermement à la promesse que Jésus lui-même, le bon Berger, a faite à notre sujet en parlant de ses brebis : “Moi, je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais” (Jean 10. 28).