Le Seigneur est proche
Après avoir lu entièrement le livre de Job, nous réalisons que souvent nous comprenons bien peu les plans de Dieu. Comme les amis de Job, croyant savoir, nous discutons et accusons ; ou bien, comme Job, nous nous plaignons de nos épreuves et nous nous défendons contre de fausses accusations. Ses amis avaient tort et, dans la présence de Dieu, Job est débarrassé de sa propre justice. Lorsqu’il le prouve en priant pour ses amis qui l’ont si mal traité, l’Éternel le récompense en lui donnant le double de tout ce qu’il avait auparavant.
L’Éternel lui donne encore dix enfants, pour qu’il ait aussi le double d’enfants. Il ne remplace pas les dix premiers qui étaient morts, ce qui indique qu’ils comptaient toujours, car “pour lui tous vivent” (Luc 20. 38), même ceux qui sont passés par la mort du corps et attendent la résurrection.
La Parole de Dieu enseigne clairement que les enfants sont une bénédiction pour la vie présente sur la terre, un héritage de la part de l’Éternel (Psaume 127. 3) – même si les chrétiens aujourd’hui possèdent par ailleurs, dès maintenant, des bénédictions spirituelles dans le ciel. La seconde famille de Job était sans aucun doute née de manière naturelle, un enfant après l’autre, comme cela est indiqué par la mention du nom de chacune des filles : la première (Jémina), la seconde (Ketsia) et la troisième (Kéren-Happuc). Job vivra assez longtemps pour voir ses descendants jusqu’à la quatrième génération.
Il est aussi intéressant de lire ce qui est dit sur la beauté des filles de Job, et de voir que Job leur a donné un héritage au milieu de leurs frères. Cette façon de considérer ses filles était certainement différente des coutumes de l’époque, et peut-être aussi de celles de certains aujourd’hui. Bien que nous respections le fait que Dieu a assigné des rôles différents à l’homme et à la femme, dans la vie naturelle et dans la vie de l’Assemblée, retenons qu’ils sont tous deux également aimés et précieux pour lui.