Le Seigneur est proche
La prise de l’arche de Dieu est mentionnée cinq fois dans le premier livre de Samuel (4. 11, 17, 19, 22 ; 5. 1). Cette répétition montre qu’il s’agit d’un événement grave. L’arche est un type de Christ : le bois de sittim représente son humanité et l’or pur sa divinité. Le propitiatoire d’or pur qui couvrait l’arche nous rappelle que Dieu a présenté Christ “pour propitiatoire, par la foi en son sang” (Romains 3. 25). Les chérubins, également d’or pur, étaient les gardiens de la sainteté de Dieu, afin que rien de ce qui souille n’approche de lui.
La présence de l’arche en Israël parlait de la présence de l’Éternel avec son peuple. Aussi, ce qui était grave, quand l’arche a été prise, n’était pas la perte de sa valeur matérielle mais, comme l’a exprimé la femme de Phinées, c’était que la gloire s’en était allée d’Israël. Des centaines d’années auparavant, Moïse avait dit à l’Éternel que sa présence, à Lui, était ce qui distinguait les Israélites de tous les autres peuples habitant sur la terre (Exode 33. 16). Peu avant la fin de leur traversée du désert, Moïse avait rappelé ce fait au peuple : la proximité de l’Éternel à leurs côtés était ce qui les distinguait des autres peuples (Deutéronome 4. 7). C’est un message utile pour nous : que ce soit dans notre vie individuelle ou lorsque nous nous rassemblons, c’est la présence du Seigneur qui fait toute la différence.
Et le Seigneur a promis qu’il serait au milieu de nous lorsque nous nous assemblons à son nom (voir Matthieu 18. 20). Nous assembler au nom du Seigneur Jésus n’est pas une position ecclésiastique ou le rattachement à une dénomination.