Toute la scène présentée dans les versets 12 à 16 du premier chapitre de l’Apocalypse parle de jugement. Autrefois, pendant le souper, Jean s’était appuyé sur la poitrine de Jésus (Jean 13. 23-25). Maintenant, cette même poitrine est ornée d’une ceinture d’or. Dans la présence d’une telle Personne – le Fils de l’homme, se levant pour juger, revêtu des insignes glorieuses de la Déité –, il n’est pas étonnant que Jean tombe à ses pieds comme mort (Apocalypse 1. 17). Dans cette vision, c’est la gloire du Seigneur comme Juge qui est présentée.

Maintenant, au verset 18, Jean déclare la gloire de Christ d’une triple manière.

Premièrement, la gloire de la Déité, c’est-à-dire de la nature divine : il est “le premier et le dernier”. De même, au verset 8 du même chapitre, le Seigneur Dieu, le Tout-puissant, s’est proclamé “l’alpha et l’oméga”, le commencement et la fin. Personne d’autre que Dieu ne peut être “le premier” ou “le commencement”. Jésus est donc une Personne de la Déité, il est Dieu.

Deuxièmement, la gloire de la rédemption, de la mort et de la résurrection : il “a été” ou est devenu mort, mais maintenant il est vivant pour toujours – “vivant aux siècles des siècles”. Lui, qui est révélé comme le Juge universel, a lui-même connu le jugement de la mort, et s’est élevé au-dessus du pouvoir de la mort par sa résurrection.

Et troisièmement, la gloire de la domination : la mort, le grand ennemi de l’humanité pécheresse, est le symbole de la malédiction du péché. Or Jésus tient “les clefs de la mort et de l’hadès [le séjour des âmes après la mort, avant la résurrection]” ; il en est donc le Maître suprême.

Le Seigneur se présente ainsi dans sa Divinité, dans sa position de résurrection, la rédemption ayant été accomplie, et comme le Maître absolu sur les anciens ennemis de l’homme.

Imaginons combien cela a dû fortifier Jean et élever ses pensées ! Est-ce aussi notre cas ?