Le Seigneur est proche
La croissance spirituelle de Naaman est remarquable. Très tôt, il a réalisé qu’en le guérissant de la lèpre, Dieu l’avait mis à part de toute l’idolâtrie syrienne. Mais d’un autre côté, il a aussi pris conscience qu’en tant que citoyen syrien, il avait des obligations envers son maître, le roi de Syrie, auxquelles il ne pouvait pas échapper. Il devait continuer à honorer le roi, comme le commande la Parole de Dieu (1 Pierre 2. 17). C’est une leçon pour tant de croyants qui utilisent la foi chrétienne comme prétexte pour refuser de rendre à César ce qui appartient à César (Matthieu 22. 21).
Par sa guérison et par l’obéissance de la foi, Naaman avait obtenu la paix avec Dieu. Il avait maintenant besoin de la paix de Dieu pour garder son cœur et ses pensées pendant qu’il servait le roi (voir Philippiens 4. 7). Il a expliqué sa situation au prophète, demandant le pardon de l’Éternel lorsque lui, Naaman, serait obligé d’obéir sous peine de perdre la vie. Les paroles du prophète : “Va en paix” (v. 19), étaient suffisantes pour garder son cœur et ses pensées.
Il en est de même pour nous aujourd’hui. La Parole de Dieu déclare : “Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus” (Philippiens 4. 6, 7). Nous qui avons le Saint Esprit qui habite en nous, nous avons des ressources plus grandes encore que Naaman.