Morts avec Christ : quelle bénédiction ce serait pour nous si nous vivions concrètement toutes les conséquences de cette vérité ! Quel gain immense si nous nous engagions dans la vie chrétienne, abrités derrière notre mort avec Christ contre tout ce que nous sommes par nature, tout ce qui nous entoure ! Si nous détournions résolument les yeux de tout que nous voyons autour de nous, pour les fixer vers le lieu où est Christ – si nous nous souvenions que notre vie est là-haut, que Lui est notre vie –, cela nous élèverait au-dessus de nos circonstances. Quelle puissance cela nous donnerait sur la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie (voir 1 Jean 2. 16) !

Nous avons besoin de nous juger nous-même. Nous découvrirons alors que c’est notre recherche de ce qui est du monde qui explique essentiellement notre faiblesse. Mais comme l’enseigne l’apôtre Paul, puisque nous sommes ressuscités avec le Christ, nous devons rechercher “ce qui est en haut”, c’est-à-dire habiter par la foi dans le ciel, en être occupés et nous réjouir de notre place dans cet endroit auquel nous appartenons.

Morts et ressuscités avec le Christ : si nous ne vivons pas cette vérité, nous ne pouvons pas affirmer que la terre n’est pas pour nous un lieu de repos, que nous n’avons aucune part à la scène que nous traversons, que notre vie est “en haut”. Si nous habitons pour une période limitée dans un pays étranger, nos pensées, nos intérêts, nos associations, notre vie, tout sera lié à cette maison où nous allons bientôt retourner. Il devrait en être de même pour le croyant.

Dieu agit en nous maintenant pour nous amener à vivre cette vérité. Il est parfois obligé de nous conduire à travers des chagrins, et quelquefois d’amères douleurs, pour nous enseigner que Christ – et Christ seul – est la source de notre vie. Quelqu’un a dit autrefois : Le Seigneur atténue souvent l’éclat de cette scène où nous nous mouvons actuellement pour que nous puissions contempler la gloire qui est au-delà.