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Le Seigneur est proche

Jésus, sachant que le Père lui a tout remis entre les mains, qu’il est venu de Dieu et s’en va à Dieu, se lève du souper et met de côté ses vêtements ; puis ayant pris un linge, il le serra autour de sa taille. Ensuite il verse de l’eau dans le bassin, et se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge dont il était ceint.
Jean 13. 3-5
Le parfait Serviteur

C’était une démonstration pratique donnée par le plus grand des serviteurs – un sermon en action. Le Seigneur Jésus a fait ce que personne dans la salle ne s’attendait à ce qu’il fasse. Jésus est le Seigneur et le Maître (v. 14), et pourtant il a lavé les pieds des disciples. Il est “Dieu manifesté en chair” (1 Timothée 3. 16), s’abaissant dans une véritable humilité pour accomplir le travail d’un serviteur.

Celui qui a créé et qui soutient l’univers, Celui même entre les mains duquel le Père a mis toutes choses, utilise maintenant ces mains pour laver les pieds sales de ses disciples. Plus tard, ces mêmes mains seront transpercées par des clous, manifestant ainsi la haine de l’homme et le cœur de Dieu ! Ce que Jésus a fait pendant ce repas de la Pâque est une image de son humiliation lorsqu’il “s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix” (Philippiens 2. 8).

Nous voyons aussi quelque chose de ce que notre Sauveur fait maintenant dans la gloire en notre faveur. Sur la croix, le Seigneur Jésus a donné sa vie, son sang a coulé pour nous purifier de nos péchés. Maintenant, ressuscité d’entre les morts, il est toujours vivant pour intercéder pour nous (Hébreux 7. 25). Il s’occupe de nous dans notre marche sur la terre, lavant nos pieds qui se salissent, nous “purifiant par le lavage d’eau par la Parole” (Éphésiens 5. 26). Il est notre “grand souverain sacrificateur” et notre “avocat” (Hébreux 4. 14-16 ; 1 Jean 2. 1, 2). En tant que souverain sacrificateur, il intercède pour nous lorsque nous venons à lui dans notre faiblesse. En tant qu’avocat, il plaide devant le Père lorsque nous lui confessons nos péchés.

Si nous apprenions à venir plus souvent à lui en tant que souverain sacrificateur, nous aurions peut-être moins besoin de venir à lui en tant qu’avocat.

T. Hadley

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