Le Seigneur est proche
Si nous n’avions que l’Ancien Testament sans le Nouveau, nous pourrions avoir du mal à comprendre pourquoi la venue du Sauveur est tantôt associée à la souffrance et à l’humiliation, tantôt à la gloire, la puissance et la domination. Ésaïe précise que “son visage était défait plus que celui d’aucun homme”, et que pourtant il serait “exalté et élevé et placé très haut”, et que les nations tressailliraient d’étonnement en considérant la splendeur de sa majesté (52. 13-15).
Christ est venu une première fois, non pas pour être servi, “mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour un grand nombre” (Marc 10. 45). “Il a été blessé pour nos transgressions” (Ésaïe 53. 5) ; puis il “est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; il a été enseveli, et il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures” (1 Corinthiens 15. 3, 4). Après cela, il s’est manifesté à ses disciples à plusieurs reprises, sans contestation possible, et il est monté au ciel sous leurs yeux. Les cœurs brûlants, ils fixaient le ciel où la nuée l’avait reçu, quand deux messagers célestes se tinrent près d’eux pour leur annoncer que Jésus lui-même, et non un autre, reviendrait ainsi, de la même manière qu’ils l’avaient vu s’en aller (voir Actes 1. 10, 11).
Il reviendrait avec une grande gloire pour juger le monde avec justice, gouverner les nations avec une verge de fer, bannir de la terre la tristesse et les pleurs, et apporter la joie et la paix. La seconde venue du Seigneur Jésus n’était pas seulement une doctrine, mais une espérance vivante pour ces premiers chrétiens, qui transformait leur vie sur la terre, car ils l’attendaient d’un jour à l’autre.
Et nous,