L’homme bienheureux mentionné dans ce psaume est attentif à sa marche. Il refuse de prendre conseil auprès des méchants ou d’imiter leur comportement. Il ne désire pas suivre le chemin des pécheurs, car il n’a rien en commun avec eux. Sans fondement solide, un tel chemin serait très hasardeux pour lui, et il perdrait vite pied. Il refuse de s’asseoir dans la compagnie des moqueurs, autrement dit de ceux qui tournent les autres en ridicule.

D’où cet homme tire-t-il la force de tenir ferme contre le mal ? La réponse est contenue dans le verset 2 : son plaisir est dans la loi de l’Éternel, et il médite dans sa loi jour et nuit. C’est une occupation merveilleuse d’avoir l’esprit occupé des beautés du Seigneur révélées dans sa Parole. C’est ce qui donne de la stabilité et de la fermeté pour persévérer dans un chemin qu’il approuve (voir 2 Timothée 2. 1).

Il est “comme un arbre planté près des ruisseaux d’eaux” (v. 3). Dans l’Écriture, l’arbre est souvent utilisé comme symbole pour transmettre un message moral et spirituel. Le seul homme ayant correspondu parfaitement à la description de ce psaume est le Seigneur Jésus Christ. Toutes les qualités humaines sont parfaitement accomplies en lui, et en lui seul. Jésus, le Fils de l’homme, est présenté ici dans sa sainteté personnelle et dans son intégrité morale. Ces mots pouvaient lui être appliqués chaque jour de sa vie, car il s’est toujours tenu séparé des pécheurs, et il a toujours vécu “de toute parole qui sort de la bouche de Dieu” (Matthieu 4. 4). La loi de l’Éternel était l’objet de sa méditation jour et nuit.

Dans ce chemin d’obéissance parfaite, il nous a laissé un exemple pour que nous suivions ses traces (1 Pierre 2. 21). Ce chemin est maintenant devenu le nôtre – aller après lui, fuir toute mauvaise voie, et désirer apprendre la volonté du Seigneur dans sa Parole, afin de l’accomplir. Nous serons alors véritablement “bienheureux”, profondément satisfaits, remplis de paix et de joie.