Le Seigneur est proche
David a dû quitter Jérusalem pour échapper à son fils Absalom, décidé à s’emparer du trône. Le roi fugitif est accompagné de fidèles qui, pour le suivre, n’ont pas hésité parfois à emmener avec eux femmes et enfants (2 Samuel 15. 22). Après avoir passé le Jourdain, David arrive à Mahanaïm, en Galaad où il est accueilli, entre autres, par Barzillaï.
Cet homme “très riche” se montre fidèle dans l’administration de ses biens : il les utilise avec bonté en faveur de David et de tous les siens pendant leur séjour forcé à Mahanaïm (2 Samuel 19. 32). Il ne se contente pas d’aimer “en paroles… avec la langue” ; il aime “en action et en vérité” (1 Jean 3. 18). Cet exemple de dévouement peut nous encourager nous aussi à “subvenir aux besoins des saints”, à “nous appliquer à l’hospitalité” (Romains 12. 13) et à prendre soin de ceux qui sont fatigués ou découragés (1 Thessaloniciens 5. 14).
Quand David sera délivré et pourra regagner Jérusalem, Barzillaï l’accompagnera fidèlement jusqu’au-delà du Jourdain, malgré les infirmités probables de son âge – il a 80 ans (2 Samuel 19. 31, 32). David l’invite à le suivre à Jérusalem, où il l’entourera de ses soins (v. 33). Mais le Galaadite décline son offre. Avec humilité, il confesse qu’il ne peut plus “distinguer ce qui est bon de ce qui est mauvais” (v. 35). Il ne cherche pas les honneurs. Il s’apprête à mourir dans sa ville, en laissant derrière lui tous ses biens terrestres. Il manifeste ainsi ce que l’apôtre Paul exprimera plus tard : “La piété, avec le contentement, est un grand gain” (1 Timothée 6. 6).
Enfin, Barzillaï a compris que