Le Seigneur est proche
“Je mis… une couronne de beauté sur ta tête. Et tu fus parée d’or et d’argent” (Ézéchiel 16. 12, 13). Ce mélange de l’or et de l’argent (symboles de la gloire et de la grâce de Dieu) fait penser à ce verset du Cantique des cantiques, qui mentionne “des chaînes d’or avec des paillettes d’argent”.
Que ressentirons-nous lorsque la main de notre Seigneur, autrefois percée, posera sur notre tête “une couronne inflétrissable de gloire” (1 Pierre 5. 4) ? Notre œil sera-t-il fixé sur notre propre couronne, ou bien plutôt ébloui par la gloire de Christ ? La vision de sa face adorable aimantera notre regard et ravira notre cœur pour toujours, car nous nous souviendrons que le front de Jésus a été un jour couronné d’une couronne d’épines, et que les gouttes de sang qui en découlaient étaient des joyaux d’une valeur inestimable.
Dans ce passage du Cantique des cantiques, le bien-aimé – image du Seigneur – révèle à celle “qu’aime son âme” (v. 7) ce qu’il y a dans son cœur. Cela répond au premier besoin de l’amour – la communion personnelle. Eh bien,
Quelle joie d’être si directement, si individuellement, si distinctement l’objet de ses attentions ! Parmi les myriades de rachetés, il n’en oublie et n’en néglige aucun. Il “m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi” (Galates 2. 20), voici la note culminante du cantique qui sera chanté par tous.
Son amour, dans sa douceur et sa plénitude éternelles, fera déborder tous les cœurs, et transformera nos instruments discordants en harpes produisant la plus douce des mélodies, pour célébrer à jamais cet amour sans commencement ni fin.