Le croyant a la précieuse conviction qu’il est l’objet des soins constants et attentionnés de son Père céleste, et que celui-ci a planifié toute sa vie. Il est réconfortant de prendre conscience que le moindre événement, et même la moindre difficulté, font partie de ce plan.

Dieu déclare qu’il instruira et enseignera le croyant, mais comment procède-t-il ? Il le guide, non pas dans le chemin que le croyant aurait lui-même choisi, mais dans le chemin où il doit marcher. Nous choisirions souvent le chemin facile, mais Dieu choisit le sentier escarpé qui est le meilleur pour nous. Les Israélites avaient choisi le chemin le plus direct et le plus facile pour rejoindre Canaan, par le pays des Philistins, mais Dieu les a fait emprunter un autre chemin qui passait à travers le désert.

Il ne nous appartient pas de remettre en question les plans de Dieu pour nous. Comme pour son peuple autrefois, il veut nous conduire par le bon chemin. Le jardinier soumet parfois ses plantes à un traitement sévère : pour qu’elles fleurissent il doit les tailler, les élaguer, parfois même les réduire à une forme disgracieuse. Mais à la fin, le parfum et la beauté de ces plantes justifient son intervention.

Ainsi, le cultivateur céleste juge bon parfois d’intervenir. Mais soyons assurés qu’aucune taille n’est superflue. Lorsque, comme ces plantes, nous nous épanouirons dans le ciel, nous comprendrons que tout cela était nécessaire. Ainsi, nous pouvons continuer notre chemin, en nous réjouissant de la sagesse infaillible de Dieu et de ce qu’il se propose à notre égard. “Voici, l’œil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui s’attendent à sa bonté, pour délivrer leur âme de la mort, et pour les conserver en vie durant la famine” (Psaume 33. 18, 19).