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Le Seigneur est proche

Jésus leur dit : Venez après moi.
Marc 1. 17
Sommes-nous prêts à suivre le Seigneur ?

À l’appel de Jésus, Pierre et André ont abandonné aussitôt leurs filets de pêche et l’ont suivi (v. 18). De même, Jacques et Jean ont tout de suite quitté leur bateau, et même leur propre père, et ont suivi le Seigneur (v. 20). Lévi a tout quitté également quand il a été appelé ; il s’est levé et a suivi le Seigneur (2. 14, 15). La pêche permettait de gagner correctement sa vie, mais elle n’avait probablement pas rendu ces hommes riches. Nous savons par certains récits des évangiles qu’ils ont travaillé des nuits entières sans rien prendre. Nous savons aussi que Pierre avait une femme ; il avait donc des responsabilités financières qu’il ne pouvait pas ignorer. Les autres avaient peut-être aussi des responsabilités semblables ; Lévi possédait une maison, dans laquelle il a invité le Seigneur pour un grand festin.

Et pourtant, lorsque le Seigneur les a appelés, tous l’ont suivi. Jacques et Jean ont laissé leur père dans le bateau. Nos liens familiaux sont-ils si forts qu’ils nous empêchent de suivre le Seigneur ? Il est vrai que nous avons des devoirs envers nos familles. La Bible dit que celui qui ne prend pas soin de sa famille est pire qu’un incrédule (voir 1 Timothée 5. 8). Mais le Seigneur dit aussi : “Celui qui aime père ou mère plus que moi n’est pas digne de moi” (Matthieu 10. 37).

Jacques et Jean ont également quitté leur bateau. Pierre et André ont laissé leurs filets. Notre métier ou nos richesses nous retiennent-ils de suivre le Seigneur ? Lévi a tout quitté – peut-être était-il même en train de compter de l’argent “au bureau des impôts” (Luc 5. 27). Mais, par son obéissance, il a montré que l’appel du Seigneur était plus important que tout. Nos biens sont-ils trop précieux à nos yeux ? Ou peut-être sommes-nous si endettés que nous ne pouvons pas tout quitter ainsi ? Le montant de notre emprunt bancaire, ou de nos factures, est-il si élevé que cette liberté nous est interdite ? Notre prêt étudiant ou l’emprunt pour acheter notre maison nous contraignent-ils à travailler maintenant des années, ou même des dizaines d’années, pour les rembourser ?

Ces cinq hommes sont un exemple pour nous. Mettons-nous à leur place, et demandons-nous : Qu’est-ce que je ferais si le Seigneur m’appelait ? – Il l’a sûrement déjà fait !

A. Blok

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