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Le Seigneur est proche

Marie, qui avait pris une livre de parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux : et la maison fut remplie de l’odeur du parfum.
Jean 12. 3
Qui me fera boire de l’eau du puits de Bethléhem ?
2 Samuel 23. 15
Le puits de Bethléhem (2)

De nos jours, nous pouvons expérimenter ce que veut dire combattre les puissances du mal, remporter des victoires sur les ennemis ou défendre la vérité. Nous pouvons aussi livrer bataille pour le Seigneur. Mais que savons-nous du service plus élevé qui consiste à faire quelque chose pour Christ seul ? “Qui me fera boire… ?”, demande David. N’y a-t-il pas des occasions de rendre quelque chose en retour à Celui qui a tout donné pour nous ?

À Béthanie, du temps du Seigneur, une famille a préparé quelque chose pour Celui qui avait tant fait pour eux : “On lui fit donc là un souper” (Jean 12. 2), à lui qui avait préparé un festin pour le monde entier ! Considérons-nous comme un privilège particulier de pouvoir donner à Christ quelque chose qui réjouira son cœur ? Le service de Marie avait ce caractère élevé, quand six jours avant la Pâque, elle a versé un parfum de grand prix sur les pieds du Seigneur, et les a essuyés avec les cheveux de sa tête. Face à la haine de ses ennemis et aux critiques de ses amis, elle a rafraîchi le cœur du fils de David, méprisé et rejeté, contre qui le monde complotait à ce moment même avec une haine meurtrière.

Le parfum de l’offrande de Marie monte devant le Seigneur comme une odeur agréable. Il remplit toute la maison. Le “qui me fera boire ?” de David n’est-il pas une faible image de la requête du Seigneur à l’approche de sa mort : “Faites ceci en mémoire de moi” (Luc 22. 19) ? Quand nous répondons à cette requête, nous ne combattons pas les combats du Seigneur, nous ne remportons pas de victoires, nous ne défendons pas la vérité, mais nous faisons quelque chose pour Christ seul : nous réjouissons son cœur en répondant à son amour.

H. Smith

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