Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Éternel, Dieu de mon salut ! j’ai crié de jour et de nuit devant toi.
Psaume 88. 1
Moi, je regarderai vers l’Éternel, je m’attendrai au Dieu de mon salut ; mon Dieu m’écoutera.
Michée 7. 7
Moi, je me réjouirai en l’Éternel, je m’égayerai dans le Dieu de mon salut.
Habakuk 3. 18
Le Dieu de mon salut (5)

Le Psaume 88 est un psaume des fils de Coré. Le Seigneur Jésus s’identifie avec le futur résidu (reste fidèle juif), et dans ce sens nous pouvons appliquer les expressions de ce psaume aux souffrances de notre Seigneur. Mais d’une manière plus générale, il s’agit ici de croyants souffrant sous la main de Dieu. Dans de telles circonstances, ce psaume nous encourage à ne pas perdre confiance dans le Dieu de notre salut. Le psalmiste crie à lui “jour et nuit”. C’est ce que nous devrions faire. Le Dieu de notre salut prête toujours une oreille attentive aux cris des siens.

La situation aux jours de Michée semblait sans espoir – aucune perspective, et déception totale dans les hommes. “L’homme pieux a disparu du pays, et il n’y a pas de gens droits parmi les hommes” (Michée 7. 2). Mais Michée détourne ses yeux des hommes, pour les tourner vers son Seigneur : “Moi, je regarderai vers l’Éternel”. Sa confiance dans le Dieu de son salut est inébranlable. Michée est un exemple pour nous. Les circonstances peuvent être difficiles, et les hommes nous décevront certainement, mais le Seigneur, le Dieu de notre salut, lui ne nous décevra jamais.

Le cas d’Habakuk est très semblable à celui de Michée. Le prophète décrit une situation désespérante : “Le figuier ne fleurira pas, et il n’y aura point de produit dans les vignes ; le travail de l’olivier mentira” (Habakuk 3. 17). Mais comme Michée, Habakuk met toute sa confiance en Dieu. Il va même plus loin. Dans toutes ces situations éprouvantes, il saisit l’occasion d’exprimer sa joie dans le Dieu de son salut. Dieu était sa force : “L’Éternel, le Seigneur, est ma force ; il rendra mes pieds pareils à ceux des biches, et il me fera marcher sur mes lieux élevés” (v. 19).

M. Vogelsang

×