Tout au long de l’Apocalypse, nous voyons les croyants dans les cieux occupés à adorer à la fois Dieu comme Créateur, et le Seigneur Jésus comme Agneau de Dieu, mis à mort pour les racheter et faire d’eux des sacrificateurs royaux. Mais nous les voyons aussi profondément conscients de ce que le Seigneur fait dans sa majesté et son pouvoir de Juge, alors que ses jugements se succèdent sur la terre pendant la “grande tribulation” (Matthieu 24. 21). Non seulement ils réalisent ce qui se passe, mais les versets ci-dessus expriment leur accord avec les jugements que le Seigneur envoie sur les méchants de la terre.

Des personnes, et parfois même des chrétiens, disent qu’ils ne pourront jamais être heureux au ciel en l’absence de quelqu’un qu’ils aiment et qui serait en enfer. Tout au long de l’histoire, des faux docteurs se sont levés pour nier ou altérer l’enseignement biblique annonçant le jugement de Dieu sur l’homme méchant. Les hommes sont même allés jusqu’à nier l’existence de l’enfer, ou bien proclamer que Dieu, puisqu’il est amour, ne peut pas punir aussi sévèrement des pécheurs.

Ces hommes manifestent une triste méconnaissance de la sainteté de Dieu. S’il est amour, il est aussi lumière. Il hait le péché. Certes, il est patient, mais son Esprit ne contestera pas toujours avec l’homme (Genèse 6. 3). Au temps voulu, il exercera son jugement : non seulement le jugement éternel de l’enfer, mais aussi son juste jugement du mal sur la terre. Et nous les croyants, nous serons en pleine harmonie avec tout ce qu’il fait.

Pour l’instant, c’est encore le jour du salut : “Voici, c’est maintenant le temps favorable ; voici, c’est maintenant le jour du salut” (2 Corinthiens 6. 2). Mais bientôt, le Sauveur deviendra le Juge, comme Dieu l’a très clairement annoncé, en ordonnant aux hommes de se repentir “maintenant” (voir Actes 17. 30, 31).