Moïse et Élie ont fait des expériences différentes dans leur vie. Moïse a demandé à Dieu de pouvoir entrer dans le pays promis, et il n’a pas pu ! Élie, lui, a quitté un jour ce pays à cause de la menace de la méchante reine Jézabel. Mais, sur la montagne, le sujet de leur entretien avec le Seigneur Jésus n’était pas leurs expériences personnelles : ils parlaient d’un événement qui n’avait pas encore eu lieu, mais qui allait bientôt arriver : la mort de Jésus à Jérusalem.

Comment ces hommes – et tant d’autres avec eux – pouvaient-ils être au ciel ? N’est-ce pas en vertu du sang versé par le Seigneur Jésus que nous sommes sauvés et que nous avons accès à ce lieu merveilleux ? Et pourtant à leur époque, le Seigneur Jésus n’était pas encore venu pour mourir à la croix ! Nous trouvons la réponse à ces questions dans les versets ci-dessus de Romains 3. Dans sa patience, Dieu a supporté les péchés des croyants de l’Ancien Testament à cause de l’œuvre que le Seigneur Jésus allait accomplir. Beaucoup d’hommes de cette époque ayant mis leur confiance en Dieu, étaient donc à l’abri du jugement. Pour être sauvé aujourd’hui, Dieu demande uniquement une foi simple en Jésus ; il ne demande pas de comprendre tout ce qui a trait à l’œuvre de la croix.

Nous sommes heureux de voir Moïse et Élie, ces croyants déjà dans le ciel, s’entretenir avec Jésus au sujet de l’œuvre qu’il allait accomplir. Ils étaient donc au courant de cette œuvre, avant même que retentisse le cri de victoire : “C’est accompli” (Jean 19. 30). Leurs âmes sont dans le repos (Apocalypse 6. 11 ; 14. 13), mais ne dorment pas, comme certains l’enseignent à tort. Moïse et Élie se réjouissaient de parler de ce salut glorieux avec Celui qui allait l’accomplir pour la gloire de Dieu. Sur la croix, la justice divine a été revendiquée : Dieu est juste en justifiant ceux qui croient en Jésus. Nos bien-aimés qui se sont endormis dans la foi, se réjouissent certainement de mieux comprendre la grandeur de l’œuvre accomplie à la croix.