Nous ressemblons parfois à une personne qui veut essayer de faire rouler une voiture sans y mettre de l’essence ; il est bien évident qu’elle n’avancera pas. De la même manière, un croyant ne peut pas vivre pour la gloire de Dieu sans la puissance du Saint Esprit. Que se passe-t-il donc quand il y a de l’essence dans notre réservoir – c’est-à-dire quand nous marchons par l’Esprit ?

Premièrement, nous commençons à éviter des comportements charnels. L’Esprit de Dieu remplace progressivement les œuvres de la chair par le fruit de l’Esprit (Galates 5. 22, 23). “L’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi” commencent à imprégner nos attitudes et nos actes.

Deuxièmement, nous allons pouvoir vivre comme Dieu le veut. Le Seigneur Jésus a clairement enseigné que nos vies ne doivent pas être caractérisées par le stress, la frustration et les soucis (Matthieu 6. 25-34). L’Esprit de Dieu veut que nous le réalisions tous les jours ; il remplit donc nos cœurs de Christ lui-même. Il aimerait remplacer nos soucis par sa paix, notre frustration par sa joie, notre irritabilité par son amour, notre stress par son repos. Il y aura ainsi d’heureuses conséquences sur nos relations en famille. En effet, une vie de famille pleine d’entrain et de fruits découle de vies individuelles pleines d’entrain et de fruits pour Dieu.

Troisièmement, nous apprenons à prier par le Saint Esprit (Jude 20). Cela ne veut pas dire prier le Saint Esprit. Cela signifie plutôt que le Saint Esprit, qui habite en nous, dirigera et formera nos prières pour qu’elles soient en accord avec la volonté de Dieu. Nous pouvons prier en toute confiance. Appuyons-nous sur cette promesse de la Parole de Dieu : “Si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute ; et si nous savons qu’il nous écoute, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons les choses que nous lui avons demandées” (1 Jean 5. 14, 15).

Nous comprenons donc l’importance de ne pas “attrister” le Saint Esprit qui habite en nous (Éphésiens 4. 30), mais plutôt de le laisser nous “remplir” (5. 18) en veillant à ce qui occupe nos esprits et attire nos cœurs.