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Le Seigneur est proche

Délivre-moi de la coulpe du sang, ô Dieu, Dieu de mon salut ! Ma langue chantera hautement ta justice.
Psaume 51. 14
Le Dieu de mon salut (4)

Ce psaume est particulier, car il s’agit d’un psaume de confession. Nathan, le prophète, était venu parler à David après son péché commis avec Bath-Shéba (voir suscription du psaume et 2 Samuel 12). Les paroles de Nathan ont montré à David qu’il avait gravement péché, et que ce péché était avant tout contre Dieu. “Contre toi, contre toi seul, j’ai péché, et j’ai fait ce qui est mauvais à tes yeux”, a dit David (v. 4). Il a compris qu’il avait également une nature pécheresse : “Voici, j’ai été enfanté dans l’iniquité, et dans le péché ma mère m’a conçu” (v. 5). Il a dû confesser que les “délices du péché” (voir Hébreux. 11. 25) – si éphémères – lui avaient enlevé la joie du salut.

Après avoir confessé son péché au Dieu de son salut, David pouvait maintenant le prier : “Rends-moi la joie de ton salut” (v. 12). Il avait appris une leçon importante : “Les sacrifices de Dieu sont un esprit brisé. Ô Dieu ! tu ne mépriseras pas un cœur brisé et humilié” (v. 17). Dieu lui a pardonné et la communion avec lui a été rétablie. Heureux, David a pu alors adresser sa louange à Dieu : “Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange” (v. 15).

Dans la vie d’un croyant, le péché est sans aucun doute très grave. Mais il y a toujours un chemin pour revenir à Dieu. Nous avons à reconnaître notre péché dès que Dieu nous l’a montré et que nous en avons pris conscience. Nous avons ensuite à le confesser, avec un cœur brisé et humilié. Nous devons nous repentir envers Dieu. Il nous pardonnera et nous retrouverons une heureuse communion avec lui. L’apôtre Jean a écrit : “Si nous confessons nos péchés, [Dieu] est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité” (1 Jean 1. 9).

M. Vogelsang
De toi (Jésus) que rien ne me sépare,
Ô mon Sauveur ! Enseigne-moi,
Si de nouveau mon pied s’égare,
À revenir bientôt à toi.

J.N. Darby

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