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Le Seigneur est proche

Alors Jésus vient avec [les disciples] en un lieu appelé Gethsémané… il commença à être attristé et très angoissé.
Matthieu 26. 36, 37
Deux jardins (2)

Quand Jésus est venu dans ce monde, il n’a pas trouvé un jardin “de délices”. Bien au contraire, le péché était entré dans le monde et tout était en ruine. La Bible dit : “Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et… ainsi la mort a passé à tous les hommes, du fait que tous ont péché” (Romains 5. 12). Quand le Seigneur Jésus est venu, il a guéri des malades, il a fait marcher des boiteux et il a rendu la vue à des aveugles. Il a glorifié son Dieu et Père à chaque pas de son chemin.

Mais sa vie parfaite ne pouvait pas nous sauver. Il est venu pour abolir le péché : il a donné sa vie en sacrifice pour que des pécheurs puissent être sauvés par sa mort. Il est venu aussi pour détruire les œuvres du diable (voir Hébreux 2. 14 ; 1 Jean 3. 8). Il avait dit lui-même : “En vérité, en vérité, je vous dis : À moins que le grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit” (Jean 12. 24). Jésus était ce grain de blé, il devait mourir. Lui seul pouvait et voulait accomplir cette œuvre.

Le Seigneur Jésus était souvent venu prier dans le “jardin” de Gethsémané. Il y est allé avec ses disciples, après avoir mangé la Pâque avec eux (voir Jean 18. 1). Il les a laissés, leur a demandé de veiller, avant d’aller un peu plus loin. Jésus était maintenant seul avec son Père. Si nous n’avions pas ce récit inspiré, nous n’aurions jamais su ce que Jésus a connu à ce moment-là. Il est tombé sur sa face et a prié ainsi : “Mon Père, si c’est possible, que cette coupe passe loin de moi ; toutefois, non pas comme moi je veux, mais comme toi tu veux” (Matthieu 26. 39). Nous le voyons trembler à la pensée de prendre cette coupe – symbole de la colère de Dieu contre le péché –, à cause de la perfection de sa nature sainte. Mais nous le voyons également l’accepter, comme l’Homme parfait, entièrement dépendant de son Dieu et Père.

Nous ne pouvons pas entrer dans ces moments de Gethsémané, ni les comprendre ; ils sont particulièrement saints. Nous ne pouvons que nous prosterner quand nous voyons le Seigneur prier là, veiller, dans une souffrance intense, puis accepter de prendre volontairement la coupe amère de la main de son Père.

Voilà la réponse de Dieu à l’entrée du péché dans le monde au jardin d’Éden ! “À lui la gloire éternellement ! Amen” (Romains 11. 36).

J. Redekop

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