Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

J’ai vu ses voies, et je le guérirai, et je le conduirai, et je lui rendrai la consolation, à lui et aux siens qui mènent deuil.
Ésaïe 57. 18
Encouragement pour ceux qui pleurent

Dans la Bible, nous voyons souvent Dieu prendre soin de ceux qui pleurent. Il a vu l’affliction de son peuple en Égypte et il est “descendu pour le délivrer” (Exode 3. 7, 8). Le Seigneur Jésus est venu rapidement au secours de ses disciples. Ils manquaient de foi au milieu de la tempête et avaient peur quand leur barque était “couverte par les vagues” (Matthieu 8. 23-27). Aujourd’hui encore, Jésus peut et veut donner des paroles d’encouragement à tous les affligés. Il dit, en quelque sorte : Je pense à toi ; c’est moi qui ai permis cette épreuve ; c’est moi qui ai voulu ce deuil, précoce et inattendu, et qui te fait pleurer. Que ta foi se confie donc en moi, même si les heures te paraissent particulièrement sombres. Ta nature humaine est trop limitée ; elle ne peut pas comprendre le mystère de ma manière d’agir.

Dans ce verset, les verbes qui se succèdent forment une gradation admirable. Dieu voit, il guérit, il conduit, il console :

– Dieu voit : il nous connaît parfaitement et lui seul peut juger de la nécessité de l’épreuve.

– Dieu guérit, en apportant ses consolations. Il met une limite à l’épreuve et il ne permet pas qu’elle aille au-delà.

– Dieu conduit. Il ne tond pas ses brebis pour les laisser ensuite exposées au vent glacial de l’épreuve ; il les conduit et s’occupe d’elles, les rassasiant de ses bienfaits (voir Ésaïe 58. 11).

– Enfin, Dieu console ses rachetés. L’amour d’une mère ne se montre pas uniquement au moment où son enfant est grièvement blessé. Il se manifeste aussi par des soins patients et tendres tout au long de la convalescence. La mère veille le petit blessé, sans se lasser ! Dieu nous promet aussi les mêmes soins, la même consolation (voir Ésaïe 66. 13).

Ami affligé, toi qui pleures, même si tu verses des larmes de détresse au milieu de la solitude la plus profonde, tu peux partager l’assurance qu’avait David dans le Psaume 40. Il a écrit : “Moi, je suis affligé et pauvre : le Seigneur pense à moi. Tu es mon secours et celui qui me délivre. Mon Dieu ! Ne tarde pas” (v. 17). Accroche-toi à ces paroles de consolation !

J.R. MacDuff

×