Quand Jésus est venu au milieu de son peuple, plusieurs prophéties se sont accomplies. Elles montraient qu’il était le Messie – Celui que Dieu avait choisi. Pourtant, il a été très vite rejeté. Alors, au début de Matthieu 13, il sort “de la maison”, symbole d’Israël, et prend une position nouvelle : il s’assied “près de la mer” qui représente toutes les nations. Il s’exprime en paraboles, qu’il explique uniquement à ses disciples. Jésus va travailler (voir Jean 5. 17), il va semer la Parole de Dieu. Elle produira du fruit dans les cœurs qui la recevront.

La première parabole (v. 3-9) montre les résultats de ces semailles. Ils varient en fonction du terrain, mais seule “la bonne terre” porte du fruit.

La deuxième parabole (v. 24-30) décrit le travail de l’Ennemi, cherchant toujours à ruiner ce que Dieu fait. Il sème de l’ivraie, une mauvaise herbe qui envahit le champ.

Dans la troisième (v. 31, 32), c’est un grain de moutarde qui germe et devient un grand arbre. Les oiseaux du ciel – image des agents de Satan – viennent nicher dans ses branches. Le mal est introduit dans ce qui va prendre un grand développement et devenir la chrétienté.

Dans la quatrième (v. 33), le levain mélangé à la farine fait lever toute la pâte ! Il est un image des fausses doctrines qui ont envahi et corrompu le travail de Dieu. Tout cela aboutira à un grand ensemble œcuménique sans Dieu, “Babylone la grande” (Apocalypse 18. 2) que le Seigneur rejettera et jugera.

Mais, au milieu de ce sombre tableau, il y a ce qui a un prix tout particulier pour le Seigneur, la véritable Église qu’il aime et veut avoir pour lui-même, avec lui. Elle est symbolisée dans la cinquième parabole (v. 44) par ce trésor caché dans un champ. Jésus achète le champ tout entier – le monde (v. 38) – et vend tout ce qu’il possède pour l’obtenir : il donne sa vie à la croix ! (1 Jean 2. 2 ; 1 Timothée 2. 6).

Dans la sixième parabole (v. 45, 46), son Église est symbolisée par la perle de “très grand prix” pour laquelle il vend aussi tout ce qu’il a (voir Éphésiens 5. 25) !

À quel prix avons-nous été rachetés, et combien nous lui sommes chers ! Quel prix a-t-il aussi pour nous ?