Avant de donner sa vie à la croix, le Seigneur a institué la Cène. Il a dit à ses disciples : “Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi” (Luc 22. 19). Les disciples avaient donc le privilège, et en même temps le devoir, de répondre au désir du Seigneur. D’après le récit d’Actes 20, rompre le pain était la raison principale pour laquelle les croyants se rassemblaient le dimanche, “le premier jour de la semaine”. Il est très important de lire et d’étudier la Parole de Dieu pour l’édification de l’assemblée, mais ce moment doit rester à sa place, comme étant la suite de la réunion de culte et de la fraction du pain. Quand nous avons été occupés de la Personne et de l’œuvre du Seigneur Jésus et que nous avons contemplé Celui qui a enduré la croix et méprisé la honte (voir Hébreux 12. 2), alors nous rompons le pain en souvenir de sa mort. La lecture et la présentation de la Parole de Dieu suivent le culte, comme nous le voyons à Troas. Paul a aussi indiqué cet ordre dans la première Épître aux Corinthiens. Il parle d’abord de la fraction du pain (ch. 10 et 11), puis il continue avec les dons spirituels et l’enseignement, la présentation de la Parole (ch. 12 à 16).

Le verset du jour répond aux questions qui se posent au sujet de la Cène : Qui peut y participer ? – Les croyants seulement, jamais quelqu’un qui n’est pas sauvé ! – Comment ? – Les croyants “s’assemblaient” dans un même but et avec un même désir : se retrouver autour du Seigneur. – Pourquoi ? – “Pour rompre le pain”. – Quand ? – “Le premier jour de la semaine”. Ce verset règle donc ces questions concernant la fraction du pain : il a été écrit justement dans ce but !

Au début de l’histoire de l’Église, les croyants se rassemblaient donc tous les dimanches pour rompre le pain. Il ne semble pas qu’ils l’aient fait seulement de temps en temps. Il est très important de ne pas oublier la signification du pain et du vin de la Cène : le souvenir de la mort du Seigneur. Le pain et le vin ne peuvent pas donner la vie. La vie se trouve en Jésus seul : il est mort et son sang a coulé sur la croix pour nous sauver. Suivons fidèlement, en toute simplicité, les enseignements de la Parole de Dieu au sujet de ce mémorial. Donnons au souvenir de la mort du Seigneur Jésus sa vraie place. Sans cette mort, nous serions perdus – tout serait vain et inutile !