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Le Seigneur est proche

Ne me cache pas ta face, ne repousse point ton serviteur avec colère. Tu as été mon secours ; ne me délaisse pas, et ne m’abandonne pas, ô Dieu de mon salut !
Psaume 27. 9
Le Dieu de mon salut (3)

Lorsqu’il écrit le Psaume 27, David connaît encore beaucoup de difficultés. Des ennemis cherchent à lui faire du mal. Dans le passé, il a déjà fait l’expérience du secours de l’Éternel : il se confie donc encore en lui pour les difficultés à venir.

Cette confiance inébranlable de David envers son Dieu nous encourage. Écoutons quelques-unes de ses paroles dans ce psaume : “L’Éternel est ma lumière et mon salut : de qui aurai-je peur ? L’Éternel est la force de ma vie : de qui aurai-je frayeur ?” (v. 1). David savait qu’il pouvait, par la prière, exposer tous ses besoins à l’Éternel, et il l’a fait souvent ! “Éternel ! écoute ; de ma voix, je crie à toi : use de grâce envers moi, et réponds-moi” (v. 7). Il a goûté un peu la paix de Dieu “qui surpasse toute intelligence” (Philippiens 4. 7). Ainsi, David a eu une nouvelle occasion pour louer le Dieu de sa délivrance. Il dit : “Je sacrifierai dans sa tente des sacrifices de cris de réjouissance ; je chanterai et je psalmodierai à l’Éternel” (v. 6).

À la lumière du Nouveau Testament, nous pouvons montrer la même confiance envers Dieu qui nous a sauvés, le Dieu de notre salut ! Paul dit : “Qui intentera une accusation contre des élus de Dieu ? – C’est Dieu qui justifie ! Qui est celui qui condamne ? – C’est Christ qui est mort, bien plus, qui est aussi ressuscité, qui est aussi à la droite de Dieu, qui aussi intercède pour nous ! Qui est-ce qui nous séparera de l’amour du Christ ? Tribulation, détresse, persécution, famine, dénuement, péril, épée ?… Au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés” (Romains 8. 33-37).

Puisque nous avons appris à connaître ce Dieu si grand et si puissant, suivons le bon conseil de David : “Attends-toi à l’Éternel ; fortifie-toi, et que ton cœur soit ferme ; oui, attends-toi à l’Éternel” (v. 14). Imitons l’apôtre Paul qui, peu avant son martyre, disait à Timothée : “Je sais qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder ce que je lui ai confié” (2 Timothée 1. 12).

M. Vogelsang

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