Le Seigneur est proche
Servir le Seigneur sans un réel engagement de cœur est tout aussi dangereux que se dire chrétien sans vivre pratiquement comme un chrétien. Au sujet du service de Dieu, les Juifs remontés de la captivité de Babylone en sont arrivés à dire : “Voilà, quel ennui !”, quelle fatigue ! Et finalement, ils ont “soufflé dessus” – en fait, ils l’ont méprisé.
Ne voyons-nous pas, malheureusement, le même genre de lassitude dans le service du Seigneur aujourd’hui ? Des croyants, pourtant longtemps actifs dans ce service, se sont fatigués et ont perdu tout leur zèle. Ils annoncent peut-être encore la Parole de Dieu, mais ils ne vivent pas ce qu’ils disent ; la motivation et le dévouement de cœur n’y sont plus. Finalement, ils ont baissé les bras, les mains ne se sont plus levées vers le ciel pour supplier, et ils ne se sont plus mis à genoux pour prier. Ils se sont lassés de prier, lassés de lire la Bible, lassés de se souvenir du Seigneur, lassés d’annoncer l’évangile et lassés de l’entendre ; lassés du service du Seigneur et lassés d’avoir des contacts avec les enfants de Dieu. Et à la fin, ils en arrivent à mépriser le service de Dieu et les enfants de Dieu.
Qu’il est important d’avoir toujours le Seigneur Jésus devant nous ! C’est lui, le vrai but de tout service. “Fixons les yeux sur Jésus, le chef de la foi et celui qui l’accomplit pleinement… Considérons celui qui a enduré une telle contradiction de la part des pécheurs contre lui-même, afin que nous ne soyons pas lassés, étant découragés dans nos âmes” (Hébreux 12. 2, 3). “C’est pourquoi, redressez les mains lassées et les genoux défaillants” (v. 12).
Le prophète Malachie dresse donc un tableau très sombre. Même s’ils donnaient toujours l’impression de servir l’Éternel, la majorité des Juifs revenus de la captivité de Babylone s’étaient lassés, et méprisaient son service. Ne devrions-nous pas nous remettre nous-mêmes sérieusement en question et voir si nous ne leur ressemblons pas ?