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Le Seigneur est proche

Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous et que vous avez de Dieu ? et que vous n’êtes pas à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à prix !
1 Corinthiens 6. 19, 20
Achetés à prix (2)
Esclaves par amour

La question “Ne savez-vous pas ?” se trouve dix fois dans la première Épître aux Corinthiens – le nombre 10 soulignant la responsabilité de l’homme. En posant cette question, Dieu affirme ses droits et montre qu’il dirige tout ; cela sera manifesté clairement quand il jugera le monde entier par l’Homme Christ Jésus. Celui-ci est actuellement le Dieu sauveur, mais bientôt il jugera toute la terre “avec justice” (Actes 17. 31). Un acte d’accusation est déjà placé devant les hommes : “Tous ont péché” (Romains 3. 23). Aujourd’hui, ce jugement est encore suspendu ; Dieu patiente, c’est le jour de la grâce ! Il appelle donc tous les hommes à se repentir et à reconnaître ses droits, avec des cœurs soumis. Avons-nous déjà fait ce pas ? Avons-nous accepté personnellement Jésus dans notre cœur comme notre Sauveur ? Bientôt le moment viendra où Dieu fera valoir ses droits. Tous les hommes devront alors se mettre à genoux devant le Fils de Dieu qui a tout créé et tout racheté, le Rédempteur (Philippiens 2. 9-11).

Croyants, reconnaissons-nous et acceptons-nous que Jésus a tous les droits sur nous ? Dans ce verset, le verbe grec traduit par “acheter” vient du mot marché. Toutes les transactions se faisaient là autrefois, sur une place où les gens vendaient et achetaient tout, y compris des esclaves. Paul se sert de ce contexte bien connu à l’époque pour expliquer les droits de Dieu, le Créateur et le Rédempteur.

Paul se présentait comme “esclave” de Christ (Philippiens 1. 1). Si Jésus nous a achetés ainsi “à prix”, nous devons accepter ses droits sur nous. Concrètement, cela signifie donc que tout ce qui est à moi lui appartient : mon corps, mes talents, mon temps… Je suis responsable d’employer tout cela pour lui. Plus je réaliserai l’immensité du prix payé, plus j’aurai à cœur de faire ce que le Seigneur veut. Seul Dieu connaît vraiment le prix auquel j’ai été racheté. Mais, dans ma faible mesure, en retour, je reconnais ses droits et je m’y soumets avec un cœur obéissant. Il est d’autant plus facile d’obéir que je sais que Dieu m’aime et que le Seigneur Jésus, aussi, “m’a aimé et… s’est livré lui-même pour moi” (Galates 2. 20). Quel maître, dans l’Antiquité, pouvait dire qu’il s’était livré à la mort pour ses esclaves ? Jésus est un Maître aimant qui porte avec nous nos fardeaux !

d’après A.E. Bouter

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