Ce psaume a été écrit des siècles avant la venue du Messie, du Christ, dans ce monde. Il décrit pourtant de façon remarquable la parfaite humanité et l’entière dépendance du Seigneur Jésus. Chaque pas de son chemin, chaque geste de ses mains et chacune de ses paroles montraient clairement qu’il aimait réellement son Dieu et Père. Rien ne pouvait le détourner de ce chemin de dévouement, un chemin si différent de celui de tous les autres hommes.

Le Seigneur n’a pas toujours connu des circonstances agréables et paisibles. Le monde dans lequel il vivait était opposé à Dieu et à sa grâce. Mais au milieu des tristesses et des souffrances de chaque jour, il a manifesté un amour profond et un attachement de tous les instants à son Dieu et Père. Il s’est heurté à la méchanceté et à la persécution cruelle des hommes. Devant cette opposition, le Seigneur Jésus était le fidèle Témoin de Dieu (Apocalypse 3. 14), apportant “la grâce et la vérité” (Jean 1. 17).

Le témoignage du Seigneur est allé plus loin encore. La méchanceté des hommes les a conduits à le rejeter froidement et à le crucifier – lui, “l’homme de douleurs” (Ésaïe 53. 3). Nous voyons alors briller en lui un dévouement et un amour parfait. Il a accepté sans murmurer les souffrances cruelles qui lui étaient infligées. Sacrifice volontaire pour le péché, parfaitement soumis à la volonté de Dieu, il a porté, durant les effrayantes ténèbres de la croix, le poids écrasant du jugement que nous méritions.

Dieu a répondu à son dévouement en des termes très clairs : “Parce qu’il a mis son affection sur moi, je le délivrerai”. Oh, combien il mérite cette grande délivrance ! Ressuscité par la puissance de Dieu, il a triomphé sur tout le pouvoir de la mort, du péché et de Satan. Une récompense parfaitement méritée, pour son dévouement envers son Dieu et Père ! Christ a été “exalté et élevé, et placé très haut” (voir Ésaïe 52. 13). Il est assis sur un trône de gloire, “parce qu’il a connu” le nom de l’Éternel. Tout au long de sa vie, il a été en communion étroite avec son Dieu, en particulier lorsqu’il a souffert dans son abaissement et son dévouement jusqu’à la mort. Combien il est digne d’une adoration sans fin ! “À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang… à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen” (Apocalypse 1. 5, 6).