Le Seigneur est proche
Quelle beauté dans la venue du Seigneur ! Il n’est pas venu soudain au milieu des ténèbres de ce monde comme un éclair qui brusquement illumine le ciel. Il n’est pas apparu non plus avec du feu ou avec un tremblement de terre pour effrayer tous les hommes, comme à la montagne de Sinaï. Non, comme la lumière du matin, il est apparu tranquillement aux yeux de ceux qui regardaient. Il est venu comme le soleil qui répand sa lumière sur les champs et les forêts. Tant l’humble maison que le palais royal ont été inondés par sa lumière qui réchauffe, ranime et réjouit tous les hommes. Il est venu ainsi – lui, “la vraie lumière” qui est venue dans le monde et qui “éclaire tout homme” (Jean 1. 9).
Mais le soleil qui remplit la terre de sa gloire révèle aussi la misère et la pauvreté des taudis de ce monde. De même, la venue du Seigneur Jésus a rendu parfaitement visible la triste condition des hommes. Quelle corruption, quel besoin criant, sa présence a mis en lumière ! Mais, quelle grâce ! Quel que soit le besoin qui apparaissait, Jésus avait un remède ; quelle que soit la corruption, il pouvait la purifier.
Ce que le Seigneur Jésus était autrefois, quand il est venu sur la terre, il l’est encore maintenant. “Jésus Christ est le Même, hier, et aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13. 8). Il était toujours plein de grâce envers les hommes quand il marchait sur la terre – il l’est aussi aujourd’hui. Nous pouvons remercier et bénir Dieu si nous avons expérimenté que le Seigneur est bon (Psaume 34. 8 ; 1 Pierre 2. 3) ! Il le restera toujours. Aucun besoin du croyant n’épuisera la grâce qui est en lui, car elle est suffisante pour chacun de nous. Nos besoins seraient-ils mille fois plus grands qu’ils ne le sont, sa grâce serait toujours suffisante !