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Le Seigneur est proche

L’Éternel est vivant ; et que mon Rocher soit béni ! Et que le Dieu de mon salut soit exalté.
Psaume 18. 46
Le Dieu de mon salut (1)

Dans la Bible, le mot “salut” a plusieurs sens. Le croyant possède dès maintenant le salut de l’âme – il est “sauvé par la grâce” (Éphésiens 2. 5, 8). Le “salut” concerne aussi nos corps qui seront transformés quand le Seigneur Jésus viendra nous chercher (Philippiens 3. 21). On trouve aussi ce mot utilisé en relation avec les délivrances des dangers rencontrés chaque jour (voir 2 Corinthiens 1. 10).

Si nous parlons de salut, nous devons parler d’un Sauveur ! Plusieurs fois dans la Bible nous trouvons le mot “Sauveur”. Il est appliqué à Dieu (Luc 1. 47 ; Jude 25) et au Seigneur Jésus (Jean 4. 42 ; 2 Timothée 1. 10). Dans l’Ancien Testament, Dieu était déjà connu comme le Dieu Sauveur.

L’expression “Dieu de mon salut” se trouve ainsi à sept reprises dans cette partie de la Bible, la première fois dans ce Psaume 18 écrit par David, “le jour où l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis, et de la main de Saül”. David commence ce cantique en parlant de son amour pour Dieu. Il dit : “Je t’aimerai, ô Éternel, ma force !” (v. 1). Dans toutes les circonstances de sa vie, David avait fait l’expérience que l’Éternel était sa force, son rocher, sa forteresse, son bouclier, son lieu fort et celui qui le délivrait (v. 2). Il avait réalisé que Dieu écoutait quand il criait à lui : “Dans ma détresse j’ai invoqué l’Éternel, et j’ai crié à mon Dieu… il a entendu ma voix, et mon cri est parvenu devant lui à ses oreilles” (v. 6).

Il avait donc des raisons pour dire : “Mon Dieu… en qui je me confie” (v. 2) et ajouter : “L’Éternel… est digne d’être loué” (v. 3). David chante donc les louanges de Dieu dans le verset 46 : “Que le Dieu de mon salut soit exalté”. C’est tout à fait ce qui nous convient, à nous aussi ! Notre grand Dieu Sauveur nous a sauvés par l’œuvre parfaite du Seigneur Jésus à la croix. L’apôtre Pierre s’écrie aussi : “Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts” (1 Pierre 1. 3).

M. Vogelsang

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