Le Seigneur est proche
Faisons-nous vraiment tout ce que nous pouvons pour défendre les intérêts de Christ, pour que son Église croisse et que l’évangile soit répandu ? J’avoue franchement ceci : je crains beaucoup que nous ne fassions pas un bon usage de la grâce, de la lumière et de la connaissance que notre Dieu nous a si librement données. J’ai peur que nous ne soyons pas assez fidèles et zélés pour travailler pour le Maître, pour faire fructifier les biens qu’il nous a confiés, en attendant son retour (voir Luc 19. 13). J’ai souvent l’impression que des croyants, avec beaucoup moins de connaissance et de prétention que nous, mettent davantage leur foi en pratique, et portent plus de fruit pour Dieu par leurs bonnes œuvres : des âmes précieuses plus nombreuses sont amenées au Seigneur, Dieu peut se servir plus volontiers de ces croyants dans son champ. Comment l’expliquer ?
Vous répondrez peut-être : Ce n’est pas bien d’être occupés de nous-mêmes, de notre manière de vivre, et de nos bonnes œuvres. – Oui, vous avez raison ! Mais si notre vie pratique n’est pas ce qu’elle devrait être, il faut bien que nous nous en occupions. Nous devons absolument la juger ! Par le prophète Aggée, Dieu invitait autrefois son peuple à “bien considérer ses voies”. Dans chacune des lettres aux sept assemblées d’Asie, le Seigneur Jésus dit : “Je connais tes œuvres” (Apocalypse 2 et 3). Il y a un grand danger à se reposer sur sa connaissance, ses principes et sa position. Malheureusement, très souvent, on est en même temps égoïste et négligent, on satisfait ses convoitises et on marche comme le monde.
Si nous continuons ainsi, les conséquences seront dramatiques ! Réfléchissons bien à tout cela ! Laissons Dieu toucher profondément nos cœurs. Écoutons attentivement ce message de l’apôtre Jean : “Prenez garde à vous-mêmes, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous recevions un plein salaire” (2 Jean 8).