Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu. En croyant au Seigneur Jésus, nous sommes rendus agréables devant lui. Cette assurance nous donne la paix : “Ayant donc été justifiés sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, par qui aussi nous avons trouvé accès, par la foi, à cette faveur dans laquelle nous sommes” (Romains 5. 1, 2). Sans cette certitude, nous sommes facilement tentés de faire des œuvres, des bonnes actions, pour essayer d’être acceptés par nos propres moyens.

Dieu nous dit que notre valeur, le regard qu’il porte sur nous, dépend entièrement du regard que nous portons sur l’œuvre du Seigneur Jésus. Si je l’ai reçu personnellement comme mon Sauveur, peu importent mes doutes, mon ressenti sur la manière dont Dieu m’accepte. Mes sentiments ne changent rien à la question ; ce qui compte, c’est l’appréciation que Dieu porte sur moi, et il me voit “dans le Christ Jésus” !

Pourquoi doutons-nous régulièrement que nous sommes acceptés par Dieu ? Certainement parce que nous péchons. Nous oublions que Dieu connaît toutes choses et nous nous demandons s’il peut encore nous accepter malgré telle ou telle faute. Alors rappelons-nous que Dieu “sait de quoi nous sommes formés” et qu’il “se souvient que nous sommes poussière” (Psaume 103. 14). Il faut confesser nos fautes pour rétablir la communion. Mais notre péché ne change pas notre acceptation devant Dieu – celle-ci est établie pour toujours si nous avons cru. C’est notre relation avec Dieu qui peut souffrir de nos fautes.

Un fils peut faire toutes sortes de bêtises, mais il restera toujours le fils de son père. En revanche, ses bêtises altèreront sa relation avec son père, et il devra les confesser pour retrouver une heureuse communion avec lui. Par la foi en Jésus, nous sommes devenus des enfants de Dieu, et cela ne changera jamais même si nous devons confesser régulièrement nos péchés.

Qu’est-ce qui fait ma valeur devant Dieu ? Ce n’est pas ma piété, ni ma consécration ou mon degré d’engagement – même si tout cela a du prix pour Dieu ! –, mais le prix auquel il m’a acheté (voir 1 Corinthiens 6. 20 ; 7. 23), c’est-à-dire le prix des souffrances et de la mort de son Fils unique et bien-aimé !