La Bible compare la vie chrétienne à une course. Cette comparaison nous parle ! En effet, une course nécessite de l’énergie, de la concentration et de l’endurance. En nous encourageant à courir avec patience, la Bible met l’accent sur l’endurance. La vie chrétienne n’est pas un 100 mètres, mais plutôt une longue et difficile course où l’endurance est l’élément essentiel.

La dernière partie du chapitre 10 de l’Épître aux Hébreux montre qu’il y avait des symptômes inquiétants chez ces croyants juifs, et justement dans le domaine de la patience : “Vous avez besoin de patience” (v. 36). Ensuite, la foi, moteur de la vie chrétienne, est mentionnée : “Le juste vivra de foi” (v. 38). Le chapitre 11, une sorte de parenthèse, donne des exemples de la vie par la foi. Les versets que nous étudions au début du chapitre 12 nous ramènent à l’élément principal de l’exhortation : la nécessité de la patience et de l’endurance dans la vie du croyant.

Pour courir la course “avec patience” nous devons mettre de côté “tout fardeau et le péché” qui pourraient nous gêner. Le péché est un vrai frein à notre avancement spirituel. On peut le comparer à un obstacle dans lequel nous nous prenons les pieds et qui nous fait tomber. Remarquons cependant que ce sont d’abord les “fardeaux” qui sont mentionnés, comme s’ils étaient finalement notre plus grand obstacle. Beaucoup de choses qu’on ne classerait pas comme étant des “péchés” se révèlent être des “fardeaux” pour des croyants sincères. Leur poids nous retarde et finalement entrave notre course. Il y a des choses qui ne sont pas mauvaises en elles-mêmes, mais auxquelles nous devons renoncer pour vivre vraiment pour le Seigneur et “nous attacher” à son service “sans distraction” (1 Cortinthiens 7. 35). De même, dans la vie courante, il y a beaucoup de choses qui sont tout à fait bonnes et acceptables, mais qu’un athlète rejette absolument. Il se dépouille et se prive de tout ce qui pourrait l’empêcher d’atteindre son objectif. Chaque croyant devrait se considérer comme un athlète spirituel. Paul recommande à Timothée de se comporter comme un soldat qui “ne s’embarrasse pas dans les affaires de la vie” et comme un athlète qui “n’est pas couronné s’il n’a pas lutté selon les règles” (2 Timothée 2. 4, 5). Suivons, nous aussi, ces exemples !