Dieu sait bien que nous vivons maintenant dans ces jours difficiles, et il nous avertit du danger imminent. L’apôtre Paul décrit ici l’état moral de ceux qui s’appellent eux-mêmes chrétiens, et dont, cependant, la conduite renie ce fait. Ils sont caractérisés par ces tristes paroles, au début par “égoïstes” et à la fin par “amis des voluptés plutôt qu’amis de Dieu”. Ils vivent sans aucune relation avec Dieu, “accomplissant les volontés de la chair et des pensées” (Éphésiens 2. 3). De plus, il nous est dit : “Quant aux hommes méchants et aux imposteurs, ils iront de mal en pis” (2 Timothée 3. 13). Ne devrions-nous pas essayer de changer les choses ? – Le Seigneur Jésus nous donne la réponse dans ce même chapitre : “Détourne-toi de telles gens” (v. 5).

Paul loue Timothée : “Mais toi, tu as pleinement compris ma doctrine, ma conduite, mon but constant, ma foi, mon support, mon amour, ma patience” (v. 10). Ainsi, s’il y a ce dont nous devons nous détourner, il y a aussi ce vers quoi nous devons nous tourner. Nous trouvons cette marche à suivre dans toute l’Écriture.

Nous devons connaître la pensée de Dieu au sujet des temps dans lesquels nous vivons, pour trouver comment marcher pour lui plaire. Paul avait appris cela et l’avait accepté dans la foi et l’amour, avec persévérance, et il rappelle à Timothée qu’il doit faire de même. “Mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été pleinement convaincu : tu sais de qui tu les as apprises… Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile… afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement préparé pour toute bonne œuvre” (v. 14, 16, 17).

Montrons-nous forts et courageux en attendant la réalisation de la promesse du Seigneur : “Je viens bientôt” (Apocalypse 3. 11).