Isaac habitait près du puits de Lakhaï-roï. Remarquons la beauté du nom de ce puits : le “puits du Vivant qui se révèle” (Genèse 16. 13, 14). C’est ainsi qu’Agar l’avait appelé lorsqu’elle avait réalisé le secours merveilleux de l’Éternel pour elle, et son aide dans la détresse. Dieu l’avait secourue par cette eau vive qu’il lui avait fait découvrir. Isaac demeurait là, près de ce puits.

Parler d’un puits, c’est parler de l’eau, qui dans l’Écriture est souvent une figure de la Parole de Dieu – une parole vivante qui nous fait vivre.

L’eau est aussi une image du Saint Esprit, qui est l’eau vive dont le Seigneur Jésus a parlé à la Samaritaine (Jean 4. 10-14), et dont il a promis la venue (Jean 7. 37-39). L’eau vive ! L’Esprit est, pour ainsi dire, la vie de l’eau, ce qui la rend vivante. Les deux sont liés ensemble en une figure indissoluble ; l’Esprit et la Parole sont l’eau vive, l’eau de la vie.

Le puits du Vivant qui se révèle est un type de l’Esprit de Dieu lié à la Parole de Dieu. Dieu a uni ces deux choses. Si on prend la Parole de Dieu seule, elle ne peut pas répondre à nos besoins. Si l’Esprit de Dieu n’agit pas en nous pour nous la faire comprendre, elle est un livre fermé. La Parole qui nous a été donnée par l’Esprit de Dieu est l’instrument direct par lequel l’Esprit agit.

C’est pourquoi prétendre être conduit par l’Esprit sans la Parole, c’est du fanatisme. Et vouloir s’approcher de la Parole sans l’Esprit est du rationalisme. Ces deux attitudes sont tout aussi vaines.

Habitons près de ce puits, le puits du Vivant qui se révèle !

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Ô puits de Lakhaï-roï, Parole divine, révélation du Père et du Fils, source profonde, lieu de délices pour l’Homme ressuscité, eau de fraîcheur où s’abreuve celle dont il a fait son Épouse ; puits où l’on voit l’Invisible, où l’on connaît sa grâce, où, par l’action du Saint Esprit, on apprend à le connaître dans l’intimité de sa communion.