Le souvenir que Paul avait des larmes de Timothée était lié à un autre souvenir, heureux celui-là : celui de sa “foi sincère”. Cette foi avait, pour ainsi dire, une histoire dans sa famille. Paul l’avait identifiée en Eunice, la mère de Timothée, et également en Loïs, sa grand-mère. La foi est-elle quelque chose que nos enfants héritent de nous ? – Certainement pas. Chaque génération doit passer par la conversion, individuellement, et doit poursuivre sa vie avec une foi sincère. Mais si les enfants peuvent voir, dans leurs parents et leurs grands-parents, une foi et une confiance en Dieu authentiques, cela peut les amener eux-mêmes au Seigneur et au Sauveur.

La foi vivante qui produit une foi sincère dans la génération suivante est un signe précieux de la grâce de Dieu. Combien ce serait une chose bénie si nos enfants disaient : La foi que j’ai vue dans la vie de mes parents est quelque chose que je désire imiter dans ma propre vie.

Paul se souvenait des larmes de Timothée aussi bien que de sa foi sincère. Un “vase de terre” (voir 2 Corinthiens 4. 7) et une “foi sincère” ne s’excluent pas l’un l’autre. C’est exactement cette foi, cette confiance dans notre Seigneur, qui nous aide dans nos faiblesses et nos difficultés. C’est pourquoi Paul pouvait poursuivre en disant à Timothée : “Je te rappelle de ranimer le don de grâce de Dieu, qui est en toi par l’imposition de mes mains. Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, et d’amour, et de sobre bon sens” (v. 6, 7).

La situation de Timothée peut nous être très familière. Faisons-nous l’expérience d’une situation triste et ressentons-nous un manque d’énergie ? Ces deux souvenirs de Paul, les larmes et la foi sincère, peuvent nous encourager. Dans notre vie, nous connaîtrons des situations qui produiront de la peine ou des blessures dans notre âme. Mais une confiance sincère dans notre Dieu et Père – le Dieu “vivant” (Matthieu 16. 17) – est un sûr fondement qui peut donner de la force à notre vie et de la constance à notre service.