Le Seigneur est proche
Il n’y a pratiquement aucun passage, dans ce très long psaume, qui ne se réfère pas à la Parole de Dieu d’une manière ou d’une autre. Dans ces nombreuses références, la Parole de Dieu est définie comme étant la loi de Dieu, ses témoignages, ses préceptes, ses statuts, et ses jugements. Lorsqu’il est parlé de la loi dans ce psaume, ce n’est pas seulement de la Loi telle qu’elle a été donnée par Moïse ; c’est plutôt un terme plus large qui comprend tout ce que Dieu a le droit d’attendre de l’homme. Ce psaume exprime réellement l’exercice d’âme des croyants qui seront bénis sur la terre dans un jour à venir, pendant le Millénium. Les yeux des croyants juifs seront alors ouverts pour contempler des choses merveilleuses dans la Parole de Dieu.
Le psalmiste est conscient qu’il doit dépendre de l’Éternel pour qu’il lui ouvre les yeux afin de comprendre ce que Dieu désire qu’il sache, mais cela ne peut pas se faire par la simple intelligence naturelle. Pour nous aujourd’hui, c’est la même chose. Après sa résurrection, le Seigneur ouvre l’intelligence des disciples pour comprendre les Écritures (Luc 24. 45).
Depuis que l’Esprit de Dieu est venu demeurer dans tous les croyants, nous pouvons, en le laissant agir en nous, trouver un plaisir profond à étudier la Parole de Dieu et à méditer sur elle. “Nous avons reçu, non l’esprit du monde, mais l’Esprit qui est de Dieu, afin que nous connaissions ce qui nous a été librement donné par Dieu” (1 Corinthiens 2. 12). Bien des années auparavant, le patriarche Job a dit : “J’ai serré par devers moi les paroles de sa bouche plus que le propos de mon propre cœur” (Job 23. 12). Et en Jérémie 15, nous lisons : “Tes paroles se sont-elles trouvées, je les ai mangées ; et tes paroles ont été pour moi l’allégresse et la joie de mon cœur” (v. 16).
Que ce soit la joie et les délices de notre cœur d’apprendre à bien connaître la Parole de Dieu pour découvrir “les merveilles” que Dieu veut nous révéler par elle.