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Le Seigneur est proche

Le peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière ; et sur ceux qui étaient assis dans la région et dans l’ombre de la mort, une lumière s’est levée.
Matthieu 4. 16
Une grande lumière pour Israël et pour le monde entier

Pendant environ 400 ans, au cours de la période entre les livres de Malachie et de Matthieu, la “lampe” de la prophétie (voir 2 Pierre 1. 19) s’était éteinte pour Israël – aucun prophète n’était envoyé par l’Éternel pour lui parler de sa part. Le peuple marchait “dans les ténèbres” et gisait “dans la région et dans l’ombre de la mort”. Alors, tout à coup, comme si Dieu avait dit : “Que la lumière soit !” (voir Genèse 1. 3), un prophète – Jean le Baptiseur – apparaît pour annoncer la venue de Christ, le Messie d’Israël longuement attendu ! L’Éternel avait dit à son Serviteur qu’il envoyait ainsi pour être le roi d’Israël : “Je te garderai ; et je te donnerai pour être une alliance du peuple, pour être une lumière des nations, pour ouvrir les yeux aveugles, pour faire sortir de la prison le prisonnier, et du cachot ceux qui sont assis dans les ténèbres” (Ésaïe 42. 6, 7).

La venue de Christ signifiait la restauration d’Israël, et la délivrance de leurs ennemis. Elle signifiait l’instauration du royaume de Christ qui durerait mille ans et apporterait une bénédiction sans précédent sur le monde entier. L’appel d’Ésaïe à Israël était maintenant venu : “Lève-toi, resplendis, car ta lumière est venue, et la gloire de l’Éternel s’est levée sur toi” (Ésaïe 60. 1). En rendant témoignage à Christ, l’apôtre Jean a écrit : “En elle [la Parole] était la vie, et la vie était la lumière des hommes” (Jean 1. 4). Mais, malheureusement, “il était dans le monde… et le monde ne l’a pas connu. Il vint chez lui, et les siens [le peuple juif] ne l’ont pas reçu” (v. 10, 11). Au lieu de cela, il a été rejeté et crucifié.

En se référant à ce triste événement, l’apôtre Paul écrit : “Par leur chute [la chute des fils d’Israël], le salut parvient aux nations pour provoquer leur jalousie” (Romains 11. 11). Louons Dieu de ce qu’il a étendu sa miséricorde jusqu’à nous qui étions autrefois “sans Christ, privés de tout droit de cité en Israël et étrangers aux alliances de la promesse, n’ayant pas d’espérance, et étant sans Dieu dans le monde” (Éphésiens 2. 12).

R.A. Barnett

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