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Le Seigneur est proche

Si le serviteur dit positivement : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre ; alors son maître le fera venir devant les juges, et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon ; et il le servira à toujours.
Exode 21. 5, 6
Le service par amour

Depuis les premières pages de l’histoire, quand le péché et la mort sont entrés dans ce monde par la désobéissance de l’homme, les livres de l’Ancien Testament sont remplis d’illustrations, de types et d’ombres dirigeant nos regards sur la venue du Seigneur Jésus Christ. Personne d’autre ne pouvait révéler le cœur de Dieu, sinon son Fils bien-aimé. Lui seul pouvait correspondre à la description du serviteur d’Exode 21.

C’est un moment très significatif lorsque Christ est venu avec ces paroles sur le cœur : “Voici, je viens – il est écrit de moi dans le rouleau du livre – pour faire, ô Dieu, ta volonté” (Hébreux 10. 7). Le ciel s’est réjoui lorsqu’un doux parfum est monté vers Dieu depuis ce petit enfant dans la crèche de Bethléem, et jusqu’à ce qu’il aille à la croix. Il a été véritablement le Serviteur fidèle.

L’un des si beaux traits de ce Serviteur se voit dans ces simples paroles : “J’aime mon maître, ma femme et mes enfants”. Ce n’était pas simplement des mots vides de sens, car ses actes prouvaient de toute évidence que son amour était sincère et aussi fort que la mort. “Beaucoup d’eaux ne peuvent éteindre l’amour, et des fleuves ne le submergent pas” (Cantique des cantiques 8. 7). C’est une très belle description de l’amour de Christ, qui dépasse toute connaissance.

Après six années au service de son maître, le serviteur de l’Ancien Testament pouvait sortir libre, mais Christ ne l’a pas voulu, car il ne voulait pas rester seul. “À moins que le grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il demeure seul” (Jean 12. 24). Le Seigneur Jésus devait souffrir la mort de la croix, en se soumettant au juste jugement de Dieu contre le péché. Pendant ces trois heures de ténèbres, toute la colère de Dieu contre le péché s’est abattue sur lui, mais son amour s’est montré plus fort – son amour pour son Maître (son Dieu et Père), pour sa femme (son Église), et pour ses enfants (chacun de ses rachetés) – et il a triomphé de la mort !

J. Redekop

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