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Le Seigneur est proche

Il y a des eunuques qui se sont faits eux-mêmes eunuques pour le royaume des cieux. Que celui qui peut recevoir cette parole la reçoive.
Matthieu 19. 12
Si tu te maries, tu n’as pas péché… Mais ceux qui font ainsi auront de l’affliction… Je voudrais que vous soyez sans inquiétude… Je dis cela dans votre intérêt, non pour vous contraindre, mais en vue de ce qui est bienséant, et pour vous attacher au service du Seigneur sans distraction… Ainsi, celui qui se marie fait bien ; et celui qui ne se marie pas fait mieux.
1 Corinthiens 7. 28, 32, 35, 38
Se marier ou rester célibataire ?

L’Ancien Testament nous présente la pensée de Dieu concernant la terre et l’homme qu’il y a placé. Avec sa femme ils doivent fructifier, multiplier et la remplir (Genèse 1. 28). Pour le peuple d’Israël, élu en rapport avec cette première création (voir Deutéronome 32. 8 ; Matthieu 25. 34), les bénédictions promises sont des bénédictions familiales dans un héritage terrestre (voir Psaume 127. 3, 4 ; 128. 3-6). Dans le Nouveau Testament, le Seigneur lui-même, dans le premier verset du jour, introduit quelque chose de nouveau : rester volontairement célibataire “pour le royaume des cieux”.

Le chrétien a maintenant un héritage dans le ciel, dans la nouvelle création (voir Colossiens 3. 1-3 ; 2 Corinthiens 5. 17). Il peut ne pas se marier et ne pas avoir de descendance naturelle, mais, à l’image de l’apôtre Paul, consacrer sa vie au service du Seigneur et avoir plutôt une descendance spirituelle (voir 1 Timothée 1. 2). “Que celui qui peut recevoir cette parole la reçoive”, dit le Seigneur. Et Paul, tout en soulignant les avantages d’un célibat consacré au Seigneur, montre bien que tout dépend de ce que Dieu a prévu pour chacun, “l’un d’une manière, et l’autre d’une autre” (1 Corinthiens 7. 7). Il en connaît les exigences, en particulier le renoncement à avoir des relations sexuelles, et il dit bien qu’il “vaut mieux se marier que de brûler” (v. 9).

Vivre son célibat avec Christ et pour lui, est une part meilleure ; elle paraît même plus exigeante que celles des croyants mariés, qui pourtant “auront de l’affliction”. L’important, n’est-ce pas d’avoir affaire à Celui qui nous a sauvés, qui nous connaît et qui nous aime, pour qu’il ouvre devant nous le chemin qu’il a préparé, pour sa gloire et pour notre bien ? C’est effectivement ce chemin qui est le meilleur ! Sommes-nous prêts à faire confiance à Celui qui “a vendu tout ce qu’il avait” (Matthieu 13. 46) pour nous sauver ? Il nous fait cette promesse : “Quiconque perdra sa vie à cause de moi la trouvera” (16. 25).

J.M. Allovon

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