Il était commandé aux fils d’Israël de porter un cordon de bleu au coin de leurs vêtements. Ils devaient le regarder pour se souvenir qu’ils étaient un peuple saint. Dans l’Écriture, la couleur bleue parle de ce qui est céleste. Cette couleur a beaucoup de sens pour le croyant aujourd’hui : nous devons être un peuple saint parce que nous sommes un peuple céleste. L’apôtre Paul exhortait les Colossiens : “Cherchez ce qui est en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ; pensez à ce qui est en haut, non pas à ce qui est sur la terre” (Colossiens 3. 1, 2). Cela devait encourager les chrétiens à mortifier les œuvres de la chair sur la terre et à être différents des “fils de la désobéissance” (v. 5, 6).

Après la présentation de notre position céleste, vient l’exhortation pratique à la sainteté. Dans l’Épître aux Éphésiens, par exemple, le chrétien est vu d’abord “assis dans les lieux célestes” ; ensuite nous sont présentées les différentes sphères sur la terre, dans lesquelles nous sommes responsables de marcher d’une manière sainte. Il n’est jamais fait référence à la Loi comme pouvant produire la sainteté chez les croyants, mais il leur est plutôt rappelé qu’ils sont célestes. “Le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous la Loi, mais sous la grâce” (Romains 6. 14).

Le cordon de couleur bleue se trouvait sur le bas du vêtement, près du sol. Dans la Bible, les vêtements parlent de notre caractère et de notre manière de vivre, de tout ce que les autres peuvent voir dans notre comportement quotidien. Nous devons donc montrer la puissance du ciel jusque dans les plus petits détails de la vie de tous les jours. Ne soyons pas comme les pharisiens qui donnaient “plus de largeur aux franges de leurs vêtements” pour être vus des hommes (Matthieu 23. 5). Notre Père qui est dans les cieux nous récompensera, et cela nous suffit.