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Le Seigneur est proche

Or le point capital de ce qui vient d’être dit, c’est que nous avons un tel souverain sacrificateur qui s’est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux.
Hébreux 8. 1
Christ à la droite de Dieu (12)

“Nous avons un tel souverain sacrificateur”. Quel genre de sacrificateur avons-nous ? Un homme qui “s’est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux” ! “Un tel souverain sacrificateur nous convenait… élevé plus haut que les cieux” (Hébreux 7. 26). Quel contraste avec les sacrificateurs que nous trouvons dans l’Ancien Testament, même si leur service préfigurait celui de notre “grand souverain sacrificateur” (4. 14) !

1. Le sacerdoce d’Aaron et de ses fils était continuellement interrompu par la mort. Notre grand Souverain Sacrificateur est mort une fois, et vit maintenant dans la puissance d’une “vie impérissable” (7. 16). En conséquence, son sacerdoce ne change pas et ne peut pas se transmettre. Il n’y aura jamais de moment où il ne sera pas disponible pour répondre à nos besoins.

2. Parce que le sacerdoce de notre Seigneur ne se termine pas par la mort, il est capable de nous porter tout au long de notre vie sur la terre, jusqu’à ce qu’il nous introduise dans le ciel avec lui. Aaron est mort dans le désert – image de notre vie sur la terre –, et il n’a pas pu, en tant que grand sacrificateur, amener les Israélites dans le pays promis – image de la maison du Père où Jésus nous a préparé des places. Mais notre grand Sacrificateur “peut sauver entièrement ceux qui s’approchent de Dieu par lui”. Pourquoi cela ? – Parce qu’il est “toujours vivant afin d’intercéder pour eux” (7. 25). Il intercède continuellement pour nous au travers de nos circonstances variées et ne cessera pas de le faire, aussi longtemps que nous sommes dans le monde. Il nous portera jusqu’au ciel.

3. Le caractère de sainteté de notre grand Sacrificateur est absolument unique. Aaron et ses fils étaient des pécheurs et avaient besoin d’apporter des sacrifices pour le péché, pour eux-mêmes aussi bien que pour le peuple (7. 27). Christ est “saint, exempt de tout mal, sans souillure” (v. 26). Il n’a eu besoin d’apporter un sacrifice que pour le peuple, et non pour lui-même.

Réjouissons-nous de ce que nous avons un tel “grand souverain sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu” (Hébreux 4. 14) !

d’après K. Quartell

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