Le Seigneur est proche
Lorsque nous contemplons l’océan de miséricorde qui nous révèle l’amour de Dieu, nous pouvons parfois nous demander : Que puis-je faire pour Celui qui a tant fait pour moi ? Je ne peux rien lui donner en retour ! Mes services ne peuvent pas ajouter un “iota” (voir Matthieu 5. 18) à sa propre gloire. – Et pourtant, je peux ajouter à sa gloire en portant du fruit pour lui. N’est-ce pas une merveilleuse pensée ?
Portez-vous du fruit dans la vigne de votre Seigneur ? Votre vie est-elle une offrande de reconnaissance pour son amour immérité envers vous ? En raison de vos circonstances, vous ne pouvez peut-être pas manifester beaucoup de fruit aux yeux du monde, mais cela importe peu.
Peut-être traversez-vous une période d’épreuve, la mise à l’écart par une maladie qui se prolonge, ou un triste temps de deuil. Là aussi, il vous est possible de glorifier votre Dieu par la douceur. Cette manière de le glorifier est impossible aux anges, parce qu’ils vivent dans un royaume où il n’y a pas d’épreuves.
Remarquez que si Dieu agit parfois envers vous avec sévérité, il le fait comme étant le grand Cultivateur qui taille ses vignes, supprimant leurs branches verdoyantes, afin que vous portiez plus de fruit. Demeurez soumis dans ses mains, sans murmurer. Adressez-lui cette prière : “Père, glorifie ton nom ! Glorifie-toi, que ce soit dans ma vie, ou en me reprenant à toi – en remplissant ma coupe, ou en me versant de vase en vase (voir Jérémie 48. 11) ! Que je ne reconnaisse aucune autre volonté que la tienne”. Quelle bénédiction alors d’être comme votre Sauveur, qui pouvait dire à son Père : “Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire” (Jean 17. 4).