Le Seigneur est proche
On a dit que l’anxiété au sujet de ce qui peut arriver dans l’avenir nous dérobe la joie d’aujourd’hui et ne donne pas de force pour demain. John Wesley, le grand évangéliste et prédicateur écossais, a dit une fois qu’il n’était pas plus prêt à s’agiter et à se faire du souci que d’envisager de blasphémer Dieu. Il estimait que le souci était une forme d’incrédulité, un genre d’athéisme pratique. Un autre a dit : Le souci, c’est comme un fauteuil à bascule, cela vous occupe, mais ne permet pas d’avancer.
Bien qu’étant d’accord avec ces pensées, et aussi avec l’exhortation de l’Écriture à ne pas être anxieux et en souci, de nombreux enfants de Dieu peuvent cependant faire l’expérience d’avoir de lourds fardeaux, qui leur causent du stress et de l’anxiété. Ainsi, des circonstances difficiles risquent de pousser la foi la plus forte à glisser dans l’anxiété. Certains ont plus tendance à être anxieux du fait de leur constitution mentale et physique.
Le psalmiste nous exhorte à rejeter notre fardeau sur l’Éternel. Le mot fardeau employé ici peut être traduit ainsi : la portion qui m’est assignée. Le mot hébreu signifie, littéralement, un don (ce qui nous a été donné).
Dieu nous soutiendra. Dans ce texte, le pronom il a une forme d’insistance signifiant que c’est Lui seul, et non un autre, qui nous soutiendra, nous nourrira, et subviendra toujours à tous nos besoins. En citant ce verset 22 du Psaume 55, l’apôtre Pierre, par le Saint Esprit, ajoute : “car il prend soin de vous” (1 Pierre 5. 7).