Le verbe hébreu enseigner apparaît pour la première fois dans la Bible en Deutéronome 4. 1. Il a quelquefois le sens d’éduquer, de faire comprendre. Dans le Psaume 119, le psalmiste demande sept fois à être enseigné : “enseigne-moi” (v. 12, 26, 64, 66, 68, 108, 124). Le verset ci-dessus confirme que le Seigneur le fait. Le même verbe, de manière différente, apparaît donc encore six fois dans ce psaume si riche, toujours lié avec l’enseignement et la connaissance. Déjà dans le Deutéronome, Dieu montrait l’importance de sa Parole qui devait être enseignée, mémorisée et mise en pratique.

Dans l’histoire d’Israël, des moyens humains ont été employés pour atteindre ce but, mais bien que les intentions aient été bonnes, l’effet inverse a été produit. Dans les nombreuses traditions du Talmud juif – un mot dérivé de la même racine apprendre –, ces enseignements humains ont été des obstacles pour connaître et faire la volonté de Dieu (voir Matthieu 15. 9). Ce qui est triste, c’est qu’il en ait été de même dans l’histoire de l’Église. Les traditions ont petit à petit supplanté la Parole de Dieu.

Le prophète Samuel a été employé très jeune au service de l’Éternel, mais il avait besoin d’être davantage instruit pour avoir une relation personnelle proche avec l’Éternel : “Parle, car ton serviteur écoute” (1 Samuel 3. 10). Être prêt à écouter et à obéir est une attitude que nous devons tous apprendre à adopter et à cultiver.

Le Seigneur Jésus le faisait en perfection, toujours prêt à faire la volonté de Dieu et à communiquer les pensées de Dieu à d’autres. Maintenant, depuis la gloire, et par le moyen de son Esprit, il nous enseigne par sa Parole, afin que nous puissions faire partie de ceux qui lui obéissent. Il nous fait connaître les secrets du cœur de Dieu : “J’annoncerai ton nom à mes frères ; au milieu de l’assemblée je chanterai tes louanges” (Hébreux 2. 12). Une telle réponse est précieuse pour Dieu, et le Seigneur Jésus l’apporte “au milieu de l’assemblée”. Par son Esprit, le Seigneur Jésus est avec nous, au milieu de nous, pour nous “enseigner” et nous conduire aussi dans “la louange”, lorsque nous nous rassemblons autour de lui et à son nom, jusqu’à ce qu’il vienne.