Le Seigneur est proche
En lisant ce récit de la confession du brigand, je suis à chaque fois plus rempli d’émotion. Cet homme a été plus loin dans la foi dans le Messie que n’importe qui d’autre en Israël à ce moment-là. Ni Jean le Baptiseur, ni les apôtres, n’ont atteint ce niveau de foi. Sa foi est allée au-delà de la compréhension de tous.
Il a cru en la Personne parfaite de Christ. Il a cru en son autorité comme Seigneur. Il a cru en son pardon, sinon comment aurait-il pu demander que Christ se souvienne de lui – il était un brigand. Il a cru en la résurrection du Seigneur. Il a cru en son règne. Il a cru en sa deuxième venue en résurrection de vie et en gloire pour établir son royaume.
Quel signe lui avait été donné de tout cela ? Aucun. Seulement la parole d’un Homme incomparable, méprisé et rejeté par le peuple juif, condamné par l’autorité romaine, et crucifié avec lui. Ce malfaiteur était ainsi choisi dès l’éternité passée par Dieu pour avoir communion avec Lui-même ! “Tout ce que le Père me donne viendra à moi ; et celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors”, a dit le Seigneur Jésus (Jean 6. 37).
Et qui le Père a-t-il choisi pour réconforter son Fils dans ce moment où il n’y avait pas de consolateurs – quand les disciples l’avaient abandonné et se cachaient ? Cet homme, un brigand ! Un inconnu, sauf dans le ciel.